plan B7

P

 

 

!"       Particularité du bloc B 7: étant donné que la dalle de toit a une surface importante, presque 900 M2, afin de bien assurer l'élasticité de ladite dalle de 2,5m d'épaisseur et reposant sur ses murs , en cas d'impact de charge lourde-100 kg ou plus d'explosif - la dalle n'est pas jointe par les "cloisons"  intérieures; celles ci présentent un décalé de 15 cm entre hauts de cloisons, et plafond de dalle; collés-vissés au plafond, on trouve deux longs fers en L de 15 cm qui enserrent librement les deux parois, les deux faces de la "cloison" de 30 cm d'épaisseur! ; ce qui fait que les vibrations et déplacements de la dalle ne "tapent" pas sur les structures intérieures, ou n'écrasent pas ces cloisons; la dalle peut donc se " balancer", vibrer, sans casse ; entre ces deux fers de 15 en L est interposée une longue feuille de cuivre ( " ya !"encore) qui assurme deux fonctions: - étanchéité aux fluides, dont gaz viciés ou de combat, - transmission des décharges de foudre en cas d'orage, pour mise à la masse du bloc. Il reste quelques fers en L de 15, non torchés, et des feuilles de cuivre; vues en installant les cables de téléphone et de lumière électrique, cables faux bien entendu...

        Le bloc entier fait 29 m sur 27 m , en fait , et 35 m en diagonale . Les trois plaques giratoires de la voie ferrée , rez de chaussée et sous-sol , font 100 cm de diamètre, alors qu'ailleurs , en plaques - types , on trouve des plaques 90 cm ou 120 cm de diamétre ; chose re - curieuse dans ce fort.  Chose un peu anormale : le bloc Entrées fait presque 1000 M2 de superficie - comme l ' abri d' infanterie de Hoffen , en Asace ( 50 X 20 mètres,) avec 215 hommes d' infanterie ; c ' est à dire   que ce genre de blocs est   en contradiction totale avec le concept Maginot : - petites cibles à offrir à l ' artillerie allemande " celle qui a le 420 mmKrupp" ,artillerie féroce, et industries sidérurgique et chimique également féroces. 

Ces blocs : - B 7 Chénois et Abri d' Hoffen sont redevenus des ouvrages  presque " fort-masse", c' est à dire , de grandes cibles . Ce qui fait que si la cible, certes éloignée , est l ' objet de deux coups - malheureux- et aussi improbables- de 420 mm, les 215 hommes de l ' abri d' Hoffen et les entrées du Chénois sont condamnés à mort...A la décharge des concepteurs des deux ouvrages , ces deux blocs sont loin de la ligne d' arrêt, un Km ou 1,5 km ; mais pour ne citer que le B 7-Chénois, les alentours sont constellés de cratères de coups de 150 mm ,  et de 210 ou 220 mm; donc, le B 7 avait été bien repéré , et tiré.( alors qu ' il est , et était , dans un petit bois , et dans un trou, dissimulè et à contre-pente , faible , certes ) ; gros éclat d' un obus de 220 ou 240 , trouvé dans les parages : obus fumigène ou obus à gaz ?....

 Au sous-sol, et situé sous le blockhaus de défense , avec son canon de 47 A.C ( aux dernières nouvelles : photo allemande, vue 21 avril 2016 : il s' agit d' un canon de 37 mm monté dans un créneau de mitrailleuses jumelées MAC 1931 ) et affut de deux mitrailleuses ( en plus des trois F.M de créneaux) ,se trouve l' aérorefroidisseur, sorte de climatiseur, mais surtout :EXTRACTEUR d' humidité - mot faible- ; en effet , dés la construction du puits du B 7 ( et des autres B 3 en particulier, bloc en contrebas du fort" actif") , énormément d' eaux sont sorties des fouilles; il y a eu grande utilisation de mortier prompt et de sikalite pour " éponger" les multiples " fuites" venant de la nappe phréatique ,crevée en plusieurs endroits ( " que n ' avaient t-ils fait des sondages préparatoires !) ; donc , " le fort est plein de fuites d' eau" ; d' où : humidité importante ( le B 7 , l ' usine et la caserne sont au fond d' une immense cuvette d' une vingtaine d' hectares ) ; donc , l' aérorefroidisseur- climatiseur-épurateur pompe l ' humidité , expédiée par la bouche-siphon , et la cheminée , situées sur la droite de la façade du bloc 7; mais quel tapage-vacarme devait supporter les opérateurs radios entre : les camions qui rentrent pour délivrer leurs appros, l' aspiration de l ' air-forcé- , pour les moteurs, les ventilos des douze filtres à air,les moteurs 15 mètres plus bas, les claquements-cliquetis des wagonnets, et les cris , ordres, et divers des manutentionnaires et cadres....

        L'armée sortait un peu des sentiers battus   ( CF la P.E.V  , porte à effacement vertical, destinée à servir d'écran aux éclats d'obus qui seraient tombés sur la place d'armes, en sécurité supplémentaire , puisqu'il existe une porte cuirassée à deux battants-coullissants ),

    .... L' armée commençait un peu à se séparer du sacro- saint " réglement" , peu innovant , et son "attaque en ligne", réminiscence des campagnes napoléoniennes ou de Louis XIV ! : " alignement à gauche , alignement à droite, avancée de front !"  attaque à la pique - ou la bayonnette ! ; Alors qu' en 1918 , pourtant ! Jouinot- Gambetta et ses 3000 cavaliers spahis et chasseurs d'Afrique , avaientt foncé vers Uskub- Skopljie, en raid , en pointe, en colonnes, s'enfonçant  comme " un poignard dans le ventre des Bulgares ! " ; et il a ainsi fait capituler la Bulgarie, donc l'Autriche , et mis à mal l'Allemagne , par effet -dominos.( Général en chef de l'Armée d'Orient , Franchey d'Esperey; surnommé - sobriquet aimable , par ses soldats " Franchement Désespéré" ...).; ..... l 'arriére grand-père de Nicolas Cantelou devait être Marsouin, dans un régiment de la Coloniale anecdote.....No comment. Nota : ce raid de cavalerie- accompagné par l'infanterie coloniale  qui le suivait- ,a été  ré-édité "en copier-coller" par Rommel dans son raid par Clairfayts-Solre le Chateau- Avesnes sur Helpe et Landrecies...(roman et film adapté:"Capitaine Conan")

 Le bloc B 7 , au début de la construction de l ' ensemble-fort , par ses cloches GFM , " voit " le bloc B 1, et peut donc épouiller son flanc Sud , par ses feux de F.M et également peut aider les deux tourelles démontables modèle 1935 sises de part et d' autres du Christ ( le calvaire ) ; maintenant , " on voit un peu moins loin " càd à une cinquantaine de mètres, à cause de la végétation , 75 ans d' arbres et de broussailles...( pouvait voir également le B 6 non construit.)

 Le bloc comporte, en plus des deux salles-radio, du central et  de la gare et la " manutention" , d'une douche de décontamination pour gazés , et d'une grande cuve à eau sous la dalle du sous-sol ,tant alimentée par les eaux pluviales de toiture que par le fossé diamant ; il subsiste l ' échelle à crampons qui s' enfonce dans l 'eau ; cuve d' une vingtaine de M 3 ( " ya rin dedans, on est allé voir! que de la limaille!"- pour les réveurs qui espèrent trouver un avion au Chénois, ou un T 72 ....); ( parcequ 'il y en a , de la légende...) Au sous-sol , se trouve également en plus de la salle des filtres ( ex) , la salle " électricité" - vidée- point d' aboutissement de la ligne aérienne et de la ligne enterrée électriques.

 Chiffres bruts et froids émanant de la Chefferie du Génie de Mézières , sans date , mais d' environ 1935 , pour projet du G.O : " Bloc 7 , Cuirassements :2 cloches GFM , 1 canon de 47 , 4 FM défense d' entrées 3 goulottes ,1 trémie 4 B.  ( " 47 ...Oui , mais , il ne passe pas dans la meurtrière , qui fait 48 cm sur 40 de haut !...." ).

Puits : 18,00   terrassements à ciel ouvert :2500 M 3      Béton armé spécial   3000 M 3; Fin ! ni au revoir , ni date, ni " bons baisers" , ni ...  Poids , donc, du bloc 7: env 7500 tonnes ! Heavy.

TELEPHONES de CAMPAGNE, LIAISONS.

En continuant dans la galerie, en direction du centre du fort , et des blocs actif, et avant d' aborder la galerie principale, on arrive à un coude au bout duquel se trouve le Blockhaus de Galerie, qui interdit l ' intrusion ennemie vers le centre ( mais en perdant l ' usine, suppléée par les groupes particuliers de chaque bloc); sur le côté de ce blockaus, situé à - 30 mètres, donc, monte un tuyau d' acier qui donne accés en surface, ras des prés,à une boite de coupure téléphonique ( il y en a deux au Chénois, l ' autre étant en bout d' égout) .Le tuyau d' acier contient des cables téléphoniques ( 24 paires ?) en relation avec le P.C du fort; des lignes de campagne peuvent se brancher sur l ' armoire téléphonique de cette boite de connection.

Téléphone de campagne T.M 32, 1932 ; à peu prés la même chose que l' appareil américain EE 8'( " celui que trimballe l' acteur Lefévre dans la "7eme compagnie".").(CF à Montmédy,12 mai 2017 de Rémi Dupont, de Villy la Ferté).

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Barrettes de passage des lignes de campagne.

Liaisons internes au Bloc B 7,et dans dans les autres blocs, et casemates : "à la voix", au téléphone,au tube accoustique, et pour artillerie et mortiers, au cadrans-Marine.

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