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Unités de la T.P.M

      Le secteur de la Tête de Pont de Montmédy , en abrégé T.P.M , fait partie du Secteur Fortifié de Montmédy , S.F.M , englobé dans la II ème Armée, commandée par l'officier- général HUNTZIGER ; Zone  allant de Pont-à-Bar / Canal des Ardennes jusqu'à Longuyon (, donc: jonction avec la Ligne Maginot "lourde": Ferme Chappy A 1 ,Fermont A 2 , etc...)

 L'effectif organique du S.F Montmédy comprend : - le 132ème R.I.F,le 136ème R.I.F, le 147ème R.I.F (secteur Sedan-Wadelincourt-Donchery-Pont à Bar), le 155ème R.I.F (sous-secteur de Bazeilles jusqu'à Vélosnes , dont l'Infanterie des ouvrages de la Ferté, du Chénois ,Thonnelle, Vélosnes et des casemates de la T.P.M ). L'artillerie organique est composée des : - 99 eme R.A.M.F.H , 169 ème R.A.P, 116ème R.A.L.H (sources:diverses, dont ATF 4O). Toutes ces unités sont des unités organiques à la composition du systême fortifié. Sont accolées , pour des raisons de guerre , des renforts, tant sur la ligne de résistance ( L.P.R) , qu'en zones arriéres , en réserves , d'autres unités.( pouvant rejoindre la L.P.R  en affectations fixe ou temporaire...)

-   Le 99 eme R.A.M.F.H ,: c 'est un régiment d'artillerie mobile de forteresse, hippo, et il est le seul " R.A.M.F" à être hippomobile , tous les autres ayant des camions : des Laffly 15, ou autres ; il était à Sedan, avec la 55 eme DI ; il s ' y 'est bien battu, a continué à tirer sur les ponts de Gaulier et de Donchery , malgré les coups des Stukas, mais a été submergé ; il ne possédait que deux groupes à 12 tubes de 75mm 1897. ; il était posté à St Aignan)( traces encore , sur le terrain)

  - Le 169 Eme R A P , pour positions fortifiées,( 20 régiments dans le Nord-est); c' est un régiment " de position"; il englobe autant des piéces " de campagne" que les 75 mm en casemates , tels ceux de la Ferté ( deux), de Donchery : un, casemate de la  Laiterie : un , de Cyberchamp:; en tout : 10 piéces;(Wikisara). plus 36 piéces "dans les champs", de modéles divers.

 - Le 116 eme R.A.L.H , donc : régiment d'artillerie lourde hippomobile ...; que dire , quoi dire dessus ? : il a une insigne , vue dans un site sur ATF 40....insigne composé d'un fer de sabot de cheval, avec une colombe , et deux canons entrecroisés , devise " se loge fort"....ATF 40 ; par contre, on sait , d'aprés les Bundesarchiv ,l'endroit où il se logeait : soit l' Est de Bulson, le long de la ( petite ) départementale qui mène à Haraucourt ; son dépôt de munitions " de division" se trouvait dans d'anciennes " minières" ( minières de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert ,XVIII eme siècle!) à côté de Maisoncelle ( au sud) ( dépôts divers); sur cette petite départementale, 400 mètres Est de Bulson, il reste - encore- des restes et des traces de ce RALH ( dont un étrier de selle, perché sur un petit tronc d'arbre, l'arbre ayant crû , aprés être né.. , des bouts de ferrailles dans les bois attenants.)( pour l ' Histoire : dans ces bois là , route de Bulson à Haraucourt , donc situés en arrière- au sud- de Sedan , on trouve de nombreuses traces d' Aout 1914 : obus à balles modéle à " a charge mélée", A, cassé, cartouches de Lebel,perdues, étuis de Mauser...)  Les positions sont nettes- nettes, dont encore les fouilles des flêches , des bêches, et la demi-lune  " de recul du tube , caractéristiques des 155 G.P.F .( oudu Schneider 1917 C ? )  Cette unité n'a pas apparemment été bombardée , mais - dires- chassée par des estafettes officiers à moto, Français, mais  - toujours apparemment- Français QUE par leurs uniformes......et la langue qu'ils parlaient ! Effectivement , ces piéces lourdes gênaient les Allemands , qui y ont appliqués " les grands moyens " : agents déguisés , et , semble-t-il , grenadiers aéroportés déposés par Fieselers-Storch dans les environs ( idem NIWI) ; mais à la guerre " tous les coups sont permis"  , " seul le résultat compte !". Cantonnements dans le bois en arrière ; traces :tôles, pôt d'échappement rouillé de moto Terrot ou Peugeot , " en papillon , bidon rouillé....Installation sur le bord nord de la départementale , tant pour les 105 longs , que pour les 155 , un peu à la " 6 ;4 ;2 " , moitié sérieux - moitié clôche.... place ALCA 116e RALH, Bulson RD Est ( dans sapinette ; mais ," faut chercher et nettoyer ses lunettes!"; en général , les choses interessantes sont cachées!) (plus de place ds site, donc:mise sur autre)fouille demi-lune culasse 155 GPF

 Unités non organiques: par exemple,avec le 155ème R.I.F qui tient le S.F Montmédy, sont accolés le 213ème R.A.L.D , le 203 emeRAL, le 13ème R.A.D et le 23ème R.I.C ( qui tient  le secteur de la Ferté -Villy-village...) (cette unité faisant partie de la 3ème Division d'Infanterie Coloniale , DIC, intégrée au 18ème Corps d'Armée,général FALVY , elle même intégrée à la II ème Armée / HUNTZIGER!;mais là n'est pas la question! Autre unité affectée à la TPM : Ier R.I.C devenu 1er RIMa, :organisation de secteurs , puis combats sur la Chiers et la Semois ...avant d' être dissous ....aprés destruction dans les combats....

 Toutes ces unités d' artillerie alimenteront les tirs en avant de la L.P.R , et en particulier ceux prôches de Villy-la Ferté, qui essaieront d' écarter la menace allemande: 203e R.A.L , 3 eme R.A.C , 118 e R.A, et un groupe de 145mm ( plus les deux canons de 75-34 du bloc B 5 du Chesnois) .Les tirs d' appui , ou d' épouillement seront génés par l ' enfumage des observatoires, par les tirs de fumigènes allemands.

- 23 Eme R.I.C ,régiment d'infanterie coloniale, installé dans les parages d'Olizy sur Chiers; dans ses effectifs, il y a un beau jeune homme, visage fin, pas costaud, en capote, casque, fusil Berthier 1915, petit sourire à la pose, inconnu temporaire : il s' agit du sergent-chef François Mitterand. ( au reflux  sur Verdun , blessé grievement dans un bombardement aérien  au Mort-Homme,position d' arrét de la 3eme DIC( arrêt trés court , car bousculée-écrasée ) ; prisonnier dans le sud-Allemagne; s'évade; est repris; tabassé ; se ré-évade;sous- secrétaire d'état, ou bien dans un ministère sous Pétain; puis, dans la Résistance , puis continue sa route....).

 En réserves , donc en arrière, se tient la réserve de G.Q.G  / général NOIRET : la 7ème Division d'infanterie coloniale.

 Cette 7ème D.I.C est composée de : -  7ème R.I.C ,- 33ème R.I.C.M.S ,- 57ème R.I.C.M.S,- 32ème R.A.C.M.M, - 232ème R.A.L.M.M ( régiment d'artillerie lourde mixte malgache)( comme l'infanterie,européenne et malgache de la 52e DBM M qu i s'est battue vaillement à Monthermé- Deville- Bogny sur Meuse , jusqu'au 15 Mai au soir) ; -, et de l'élément de découverte: c 'est le 77ème G.R.D.I ( qui partira on ne sait où, en Belgique...)....

    .Cette longue et fastidieuse énumération ne sert ,en fait , qu'à l'introduction du (digest!) du Journal des marches du 33ème R.I.C , J.M.O ,du régiment d'Infanterie Coloniale, régiment de Marsouins, devenu 33ème Régiment d'Infanterie Coloniale Mixte Sénégalais..,par incorporation dans les effectifs, de  40o/o de tirailleurs Sénégalais.(les Tirailleurs  Sénégalais, venant , comme chacun le sait, du Sénégal... et de partout: Oubangui-Chari, Ouagadougou, Guinée, Côte d'Ivoire, Bénin.Tchad. D ' A.O.F  et d'A.E.F !!!). Ce document J.M.O ,,"en  morceaux", et fragmentaire, dont nous ne sommes pas peu fiers ,provient d'une caisse-décharge, grenier à Tournissan, Aude; il retrace les marches et opérations , douloureuses , héroïques, d'une unité d'infanterie française, partie de la Tête de Pont de Montmédy, prise dans la tourmente, bataille de la Somme-Amiens- Dury, banlieue parisienne / LIGNE  CHAUVINEAU, la Loire, la Creuse, et qui a essayé, avec certains succés, et énormement d'honneurs, dans la misére, à se battre, se défendre, attaquer, retraiter, ne pas se faire prendre, et arriver en retraitant- combattant au fin-fond de la France "profonde" , ce 24 Juin 1940, à Firbeix ("c'est  où? çà?). (ount es aquo? ); c'est en Dordogne; 300 habitants .

    Pour de plus amples renseignements sur les combats du 33 eme RICMS , voir le site -blog de Rémi Scherer / ATF 40 , sur ce dit  33 eme RICMS ( doc détaillée sur combats , fourbis, armements, tués; mais chose bizarre : il y a toujours le développé détaillé des effectifs, des armements, des moyens, en nvélos, chevaux,ETC; il n ' y a jamais : moyens radios ; rien à ce sujet ; mais , en face , ILS avaient çà .....

- ... Quoiqu'il y a mieux  que Firbeix , " au diable vauvert" , comme lieu de fin d' errance :  -à MOUX , dans l ' AUDE( c' est à 1000 km par la route ,à partir de Sedan ! c' est MA route ; c' est loin de la frontière !) ...., est apposée sur la mairie :, une plaque avec , écrit dessus :" Le 4er régiment de Carabiniers , de Bruxelles, remercie les habitants de MOUX pour leur acceuil chaleureux  lors de la retraite de fin Mai 1940") ( et à Fabrezan , - c' est chez ma Tata et mon Tonton !-  à côté, il y avait des artilleurs belges avec leurs canons, leurs chevaux et leurs chaussettes à café!!") ( Bruxelles- Fabrezan : 1200 KM ) .( FIRBEIX , en français, FIRBES,occitan,et...FINES,Table de Peutinger...O rapport).

          retraite de Mai-Juin 40;Armée belge.             courrier 17/07/4O vers 33e à FIRBEIX   Aparté :    Voilà l'exemple parfait d'erreur à ne pas commettre:" indiquer le secteur postal et l'unité,et le bled"   ,début de l'espionnage! comme çà, l'ennemi sait que le 33eme RICMS est à FIRBEIX, et positionne toutes les unités adverses,et comment elles se portent ;  l'espionnage, le renseignement, çà n'est pas OSS 117 et les belles filles, mais la collecte et la répertoriation, et la mémorisation de n'importe quoi dont 30% dans les poubelles!) (même processus que l'archéologie). A Remarquer : ce 17/7/40, tampon-cachet de la Poste , "les PEU.TEU.TEUS" , P.T.T ! : " çà marchait bien , la Poste ; même en temps de guerre et de pagaïe !  donc ,çà n'était pas tellement la pagaïe".; peut-être seulement que dans le gouvernement français , et dans le haut- commandement français , et sur les routes.  de l ' Exode...Et peut-être même que " certains", ( notion de complot ....) avaient décidé , ou envisagé ...ou réglé ...":plutot Hitler que les communistes" ; comme celà se disait....Mais nous n ' étions pas là ; et , sans trace , on ne peut que supputer....Donc , ne rien affirmer ( mais on peut en parler , le citer ....).

         ExRN113:trotter,mendier interdits/Moux - Mendier et ...trotter, formellement interdits sur le territoire de la commune de Moux ! Les pancartes ne sont là que depuis 1885 environ, au temps o'u certains faisaient" ronfler" leur carriole ...à cheval, en traversant Moux, pour "faire les beaux", "pour se la péter" ! Il y avait déjà des "exés de vitesses", mais pas de  mouchards  à 90 euros les 52 KMH ; aucun rapport avec la Ligne Maginot, ou le fort du Chénois ! Rares témoins du passé, seulement, conservés dans un village des Corbières , sur l ' ancienne R N 113 ; je connais bien : c' est " chez moi".. Et à Fabrezan , à un jet de caillou , village où étaient arrivés des artilleurs belges, avec canons, caissons, chevaux, et chaussettes à café, il y a une plaque : " 12 km/h " pas plus ! ( vue mi juillet 2016 alors que celà fait plus de 74 ans que je passe devant !) Wp 002097

 ...- Autre unité ayant combattu dans le secteur : 6eme DINA ( extrait de :" par Pierre RUBIRA " Troupes d' Afrique dans la guerre 39/40", et de "dyle1940.e-monsite.com , "1er Bton de Mitrailleurs", exellentes descriptions) : - 6 eme DINA , serie A- Nord-Est, général de Verdilhac ;constituée début Novembre 1939 à Chaumont-Porcien, Chateau-Porcien et Montcornet ; le  21 Mars 1940 , part à Stenay , Olizy sur Chiers , P.C  à Baalon; en liaison avec 1ere DIC et 3 Eme DIC . Combats : le  8 Juin , front à la Ferté et Saint-Walfroy ( ouest tout proche - 2 km-  du fort du Chénois); elle combat deux jours durant sur les crêtes juste-juste derrière le fort du Chénois , pour empêcher l ' ennemi de déboucher ( les corps de panzers sont maintenant libérés de l ' attaque sur Dunkerque ) ; puis repli; le 13 Juin est à Vacherauvile- Douaumont ; combats en retraite constante ;Encerclée le 23 Juin dans la région d' Ochey-Blénod ; prisonnière .!"

 

 Et comme disaient les coloniaux (qui n'avaient rien à voir avec le systême colonial! en esprit) :"Et au nom de Dieu,Vive la coloniale". ( cet extrait de JMO provient d'un petit sous-lieutenant de la Colo, resté au Centre d'instruction de la Colo , à Montauban, pour instruire les "bleus, car " la guerre de 1939-1940 devait être longue " (les Allemands "n'ont pas joué le jeu",les vilains!); donc , il fallait instruire; puis,il  est  parti dare-dare à la 216 eme ou 217 e DLI , vers Vernon, se battre, puis à court de munitions, et de vivants(!) se faire choper, fausser la politesse aux Allemands, repartir en Mayenne , les Allemands aux trousses ( Allemands qui ramassaient tout le monde , aprés l' Armistice , pour en faire des otages ...! ),  rejoindre trois semaines après , en clochard-malade , Montauban; puis, arrivés à beaucoup  à Montauban,point de repli, remontés début Juillet à Firbeix, au  33eme RICMS, déjà pour contenir les Allemands , hargneux et cherchant "à pousser plus loin", ( l ' armistice signé ne signifiait nullement, pour les Nazis et les fanatiques , l ' arrêt des combats - il parait que dans certains coins...." çà pétaient encore  début Juillet" !  ( note , novembre 2014, au bas) et surtout, pour , attendre, dés la défaite consommée, et l'armistice installé,  se re-préparer, "pour remettre çà plus tard". Puis, l':Afrique-Rufisque, Maroc,les plages d'entrainement  de débarquements  de l'Harrach ( o'u "les  soldats qui portaient la plaque de base du mortier de 81, se noyaient!" entrainement très dur!!),Fort de l'Eau, Cap Matifou (Po-po-po ,mon frèèère!), !"

 note :- le 33 eme R.I.C débarque à Sedan et Carignan et va s'installer dans la zone de Bazeilles sur Othain, Meuse, et non Bazeilles,prôche de Sedan, haut-lieu de la "Coloniale",combats de fin Aout 1870, 1 er Septembre.

  Note : novembre 2014, quant au dernier tué de la guerre de 1914-1918: il est dit et prouvé , que le dernier tué français est Trébuchon, agent de liaison , tué devant Vrigne-Meuse à 10hes45, juste avant que le clairon Delalucque sonne le cessez le feu général ( le Caporal Sellier n ' a sonné qu ' un cessez le feu local, route de La Capelle- Aisne, le 9 Novembre ); un homme a été tué à 11hes 30, ce 11 Novembre , par un obus allemand , au P.C de Sapogne-Feuchères, semble t -il, d' aprés archives ( tirs des 105mm  postés à Vivier au Court)...

 .....Retraite des unités de la T.P.M : voir : " bezonvaux.eklablog.com/juin1940-la-retraite-française-a." ; tout y est .

      -             33eme   REGIMENT  D’INFANTERIE    COLONIALE  .

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              EXTRAIT DU JOURNAL DE MARCHES  ET  OPERATIONS.

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LUNDI II ET MARDI 12 SEPTEMBRE 1939 : Embarquement, à Montauban.

 

MERCREDI 13 SEPTEMBRE et JEUDI 14  SEPTEMBRE : débarquement dans la région  SEDAN- CARIGNAN ;

 

VENDREDI 15 SEPTEMBRE :     Le Régiment   est  affecté à  la  7 eme  Division  d’ Infanterie  Coloniale.

 

SAMEDI   16   SEPTEMBRE : mouvement sur  Baâlon. (note : une dizaine de kilomètres au sud-ouest des forts du Chénois et de Thonnelle).

 

DIMANCHE   17   SEPTEMBRE  1939  .Mouvement vers  la  région  de  JUVIGNY sur LOISON , et  installation  des  cantonnements .

 

SAMEDI 30   SEPTEMBRE  1939 .   Occupation  de  la  ligne  d’arrêt  de  la  Position de  résistance  du  secteur  « Tête  de  Pont  de  Montmédy  «   ( T . P. M ).

 

PERIODE   jusqu’au  27  NOVEMBRE  1939.  Travaux d’ organisation  de  la  position.

Quelques  raids  d’avions  ennemis.

         Le Général de  Division  NOIRET  , commandant  la  7eme  D.I.C a le  commandement du secteur  de la  T .P.M.  Le Lieutenant-colonel  CRAPON, cdt  le  33 eme R.I.C, celui  du

Sous- secteur  EST  (s.secteur  de  BAZEILLES). Adjoint, capitaine  LEVE  du I / 155e  R.I.F. Inspection  du  Général  d’Armée   BILLOTTE  des  Troupes  Coloniales  le  27  Octobre  1939 .  Relève  le  27  Novembre. (note : Bazeilles sur Othain,6 km Sud-est de Montmédy ,et non Bazeilles, proche Sedan, haut lieu de la Coloniale)(positions estimées :Est-Montmédy-Villecloye-bois vers casemates d’Ecouviez-Vélosnes GO, soit 6 à 7 km de ligne, du Camp des Polonais/Thonnelle ,jusqu’au secteur de Marville ,en passant par la  position-leurre de Villecloye , actuellement. « zone-orchidées »)(Zone de soit-disant "Protection de la Nature,comme si la nature,dans le centre et la nord de la France,entre eau et soleil,n'était pas capable de prendre le dessus de l'homme."..) 3   DECEMBRE   1939  .  Le  Régiment  a  fait  mouvement  et  stationne  dans  la  région  de  BEAUFREMONT   .

 

27    DECEMBRE  1939 .  Commencement  du  mouvement  pour  se  rendre  dans  la  région  de  KESKASTEL . Mouvement  terminé  le  31  Décembre  à  11  heures.

      (Note : Keskastel, 67260, Sud-Sarralbe)

 

2        JANVIER  1940.  Occupation du  sous- secteur des  Forêts. P.C  à  KESKASTEL.

 

21     JANVIER  1940. Mouvement  pour  relever  le  7eme R.I.C  ;( terminé  le  23  Janvier  1940  dans la nuit .

 

24  JANVIER  1940 . Le Lt-Colonel CRAPON   prend  le  commandement  du  Groupement Est  du  Détachement  d’ action  retardatrice  du  Centre  ( DARC ).

Le  DARC est commandé  par  le  Colonel  BENARD, cdt.  l’ I. D. C/7 .

P . C.  du  33 eme  R.I.C : SARREGUEMINES.

 

PERIODE  jusqu’au  3  MARS  1940 .  Occupation  et  organisation  du  sous-secteur ,  période marquée  par  de  nombreuses  patrouilles  et  quelques tirs  d’ artillerie  .  Des  journalistes  viennent  à  plusieurs  reprises  visiter  le  sous-secteur.

     Au  cours  d’une  patrouille  en  territoire  ennemi , le  Médecin-Capitaine  CASTEX  disparaît  en  traversant  la  BLIESS  à  la  nage ( 29 février  1940). (note :secteur de Bliesbruck , Blies Eberching,au dessus de la RN 62  et de P.O Haut-Poirier ;estimation !).

      Le sous-lieutenant  GUILCHER  est  blessé  dans  le  P. A  au cours d’un  bombardement  d’ artillerie .

      Citations : Ont  été  cités :

A  l’ordre du Corps d’ Armée : le Médecin-capitaine  CASTEX.

A l’ordre  de  la  Division :  Le  Chef  de  Bataillon  TREMOULET,

                                              Le  médecin-lieutenant  BERNARD.

                                              Le sous-lieutenant  LE  GORGEU ;

 A l’ordre de la Brigade : le sous-lieutenant  JEZE.

 A l’ordre du Régiment :  le Capitaine  SIE .

                                          Le lieutenant  BEAUTES.

                    Le  séjour ,  tant  à  KESKASTEL  qu’à  Sarreguemines  a  été  marqué  par  un  froid  rigoureux  (minimum  enregistré : - 28 )  gênant  les  mouvements  et  les  opérations ,  créant  des  difficultés  aux  trains  auto  et  hippo.

 

3        et  5  MARS  1940. Le Régiment  est  relevé  par  le  9 eme Régiment de Zouaves  ( Lt-Colonel  TASSE )

 

10  MARS   1940    Après  un  séjour  à  Sarralbe  ,  le  Régiment  embarque  SARRE-UNION

 

11  MARS  1940.  Le  Régiment  a  débarqué  et  stationne dans  la  région  de  BOURMONT  . P.C   du  Régiment : VRECOURT.

 

 PERIODE  jusqu’au  19  MAI  1940.  Séjour  dans  la  région  de  BOURMONT-VRECOURT. Le  26  avril 1940  , le Régiment  reçoit  en  renfort  trois  bataillons  de  tirailleurs  sénégalais  venus  du  camp  de  Rivesaltes.

     A  compter  du  1 er Mai  1940  , le  33 eme  Régiment  d’ Infanterie  Coloniale  (33 eme R.I.C)  devient :

                      33 eme Régiment  d’Infanterie  Coloniale  Mixte  Sénégalais.

                                                (33 eme  R.I.C.M.S).

                     L’instruction  des  renforts  est  très  activement  poussée  ,  conformément  aux  directives du  Colonel  TURQUIN ,  commandant  l I.D.C /7.

            Ont été  cité :

          A  l’ordre  de  l’Armée : le  sous- lieutenant   LE GORGEU.

          A l’ordre du  Corps d’Armée : le sous-lieutenant  GUILCHER ;

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            E X T R A I T

                                       DU   JOURNAL    DES   MARCHES  ET  OPERATIONS

 

                               DU   33 eme   REGIMENT  D’ INFANTERIE   COLONIALE

                                                        MIXTE       SENEGALAIS.

 

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LUNDI   20  MAI    1940 :

                               Beau   Temps.

                               Le  33 eme  Régiment  d’ Infanterie   Coloniale  Mixte  Sénégalais  quitte  la  zone de  stationnement  et  embarque :

                               Le  I er  élément  à   BOURMONT   à  7h  19

                               Le  2éme  élément  à  NEUFCHATEAU  à  7 h 37

                               Le  3 eme  élément  à  BOURMONT  à  12  h  19

                               Le   4 eme  élément  à  NEUFCHATEAU  à  15 h  37

                               Le    5 eme  élément  à  LAMARCHE   à  17 h  04

                               Le    6ème  élément à  LAMARCHE   à  22 h 04

                               Voyage en chemin de fer.

 

MARDI  21  MAI  1940 :  voyage en chemin de fer.

                               A 18h.  30 , le train  transportant l’Etat-major du  Régiment  est violemment  bombardé  par  une  soixantaine  d’avions  à  hauteur  de  l’aérodrome  de  BRUYERES    entre  les  gares  de  BRYUERE  et  BAURAN.

                               Le  train  n’est  pas  atteint  mais  la  voie  est  coupée  en  avant  et  en  arrière  ce  qui  nécessite  un  arrêt  de  sept  heures  environ.

 

MERCREDI  22  MAI  1940 :  Débarquement  dans  la  région  de  Creil  à  partir  de  12 heures  . Le  Régiment  va  stationner  dans la  région  N.E  de  CREVECOEUR.

 

JEUDI  23  MAI  1940 :  Le  Régiment , épuisé  par de  longues  marches  ,  participe  , en  2ème  échelon  du  gros  ,  à  une  attaque  d’avant-garde  en  direction  d’AMIENS .Il  n’est  pas  directement  engagé  ,  et  l’attaque  ayant  été  stoppée ,  il  passe  la  nuit  sur  la  ligne  atteinte  (environ  de  HEBECOURT – SAINT-SAULIEU ).

 

VENDREDI  24  MAI  1940 :  Les  avions ennemis  au  nombre  d’une  soixantaine  environ  bombardent  à  8 h  30  la  zone  occupée  par  le  Régiment . Nombreuses  victimes , en  particulier  au  2 eme bataillon  et  à  la  C.D.T .

Effet  moral considérable  sur  les  Sénégalais  et une  grande  partie  des  Européens. Pas  de DCA ni d' aviation de chasse.

 

                                A  9  heures ,  un  ordre  du  Colonel  commandant  l’I .. D  prescrit  la  constitution d’un  groupement Ouest  sur  la  rive  droite  de  la  Selle . Ce  groupement ,  placé  sous  les  ordres  du  Lt-Colonel  CRAPON ,  est  engagé  par  dépassement  de  ligne  du  Bataillon  FERRUCCI  du  57 eme . R.I.C.M.S.  Le  groupement  parti  de la  base  de  départ  à  hauteur  de  la  cote  104  progresse  jusqu’à  la  ligne  VERS-sur-SELLE  - DURY.

                                 Il  passe  la  nuit  sur  la  position.

                                 Formation  du  Groupement  OUEST :

             I er bataillon  du  33ème  R.I.C.M.S en  I er  échelon.

              2ème bataillon  du  33ème  R.I.C.M.S  en  réserve.

             Le  3/33  R.I.C.M.S  a été  mis  à  la  disposition  du  Colonel  DAUPHIN  commandant  le  groupement EST .

             Les cadres  et  les  hommes  sont  très  fatigués. Plusieurs  ont  attaqué après  avoir  passé  52  heures  de  voyage  en  chemin  de  fer ,  et  avoir  parcouru  40  à  60  kilomètres  à  pied . Les  trains  de  combat  n’ayant pu  suivre  ,  les  roulantes  ne  sont  pas  arrivées .

             A  24  heures, le 2 / 7  R. I. C est mis  à la disposition du Lt –Colonel  CRAPON  qui  l’ engage en  premier  échelon  à  la  droite  du  dispositif  .

SAMEDI  25  MAI  1940 .

               Devant  les  réactions  de  l’ennemi  ,  le  commandement  décide   de  passer  à  la  défensive  .  L’aviation  ennemie  déverse  des  tonnes  de  bombes  sur  la  position .

Toujours pas  de   D C A, ni  d’aviation  de  chasse  française.  Les  hommes sont  très  fatigués. Leur  moral est  bas.

 

 DIMANCHE  26  MAI  1940.

               Organisation  de la  position.

                A  18 Heures , le Général  de  division  donne  verbalement  l’ordre  de  reprendre  la  progression  avec  le  1/ 33e  RICMS    de  façon  à  atteindre  une  base  de  départ  à  hauteur  de  SALEUX . L’ attaque  doit   être  accompagnée  par  un  bombardement  d’ aviation  et  une  violente  préparation  d’artillerie.

                A  19  heures,  arrivent  huit  bombardiers  français.  A  19 H . 03 un  bombardier  tombe  en flammes, atteint  par la  D C A allemande.

 A 19 H , 05 , un second  bombardier  est  atteint  et  les  six  autres  rejoignent  leurs  bases poursuivis par la chasse  allemande.

                L’ artillerie  ayant  tiré  une  centaine  de  coups  de  75 ,  l’attaque  est  déclenchée. Elle  parait  d’ailleurs coïncider  avec  une  attaque  allemande.  Le bataillon  progresse  d’environ  800  mètres.

                Dans  la  journée, violents bombardements  par  l’aviation  allemande . Pas  de  réaction  de  notre  aviation. D C A  française  inexistante.

 

LUNDI  27  MAI  1940.

                L’attaque reprend  à  10  heures  avec  appui  de  chars.  Les  hommes  sont très  fatigués. L’attaque  démarre  bien  mais  est  arrêtée  vers  11  heures 15  par  le  tir  de  très  nombreuses  armes  automatiques  ennemies  non  détruites  par  notre  artillerie .  Les pertes  sont  très  sérieuses.

                L’ aviation  ennemie  ( 80  appareils DORNIER   environ)  attaquent  à  la  bombe  et  mitraille  notre  infanterie .  Celle-ci  s’  accroche  au  terrain.

                Vers la  fin de  l’après-midi  ,  nos  troupes  se  replient  sur  leurs  positions  de  départ.

                 Le 1er bataillon  a  perdu  six  officiers  sur  19  et  environ  25 o/o  de son  effectif.

 

 MARDI  28  MAI  1940.

                 Organisation  de  la  position  défensive. Bombardements de  l’aviation ennemie.

Tirs  de  mortiers  et  canons  de  campagne  ennemis.  A  21  heures, contre-attaque  locale de l’ennemi  qui  est  repoussé.

                 A  22 heures , le 2 eme  bataillon  du  33ème RICMS   relève  en  1er  échelon le  1er  bataillon  qui  se  porte  sur  la  2ème  position.

 

MERCREDI  29  MAI  1940.

                 Continuation  de  l’organisation  de  la  position .Tirs  d’artillerie  et  bombardements  par  l’aviation  ennemie. Aviation  et  D C A  françaises inexistantes.

 

JEUDI  30  MAI  1940.

                 Comme  la  veille.

 

VENDREDI  31  MAI  1940.

                 Continuation  de  l’organisation. Bombardements violents  de  l’aviation  allemande. Un avion de chasse  français  est  aperçu  à  13 h30  et ..violemment  pris  à  partie  par  la  DCA  ennemie.

                 A  21 heures  ,le 29eme  Régiment  d’Infanterie  relève  le  33eme   RICMS    qui  se  dirige  vers  la  zone  de  regroupement (‘environs  de  POIX).  Les  hommes  sont  très  fatigués.

 

SAMEDI  1 er  JUIN  1940.

                 Le  Régiment est  embarqué  à  POIX  et  transporté en  camions  dans  la  zone  de  RIBECOURT   près  NOYON .

                 Le  déplacement  s’effectue  dans  la  nuit.  Les  hommes  sont  très  fatigués.

                 P C  du  Régiment : RIBECOURT .

 

DIMANCHE  2  JUIN  1940.

                 Installation  dans  la  région  de  RIBECOURT.  Repos  pour  les  hommes.

Les  cadres  effectuent  une  reconnaissance  dans  la  zone  du  sous-secteur  affecté  au  Régiment  sur  une  deuxième  position.(PONT  L’EVEQUE – Canal  du  NORD).

 

 LUNDI  3  JUIN  1940 .

                 Repos  pour  les  hommes .Les  cadres  continuent  la  reconnaissance.  Vers  22  heures  ,  les  Bataillons  gagnent leur  zone  de  stationnement  définitif.

                 P.C  du  Régiment : VILLE.

                  P.C 1 er  bataillon et  du  quartier  de  MONT – RENAUD : PASSEL.

                 P.C  3 eme  bataillon et  du  quartier  de l’ARBOYE : BIVE-le- FRANC.

                  P.C 2eme  bataillon  et  du  quartier  de  SUZOY : SUZOY.

                  Nombreux raids et bombardements de l’aviation ennemie.

 

MARDI  4  JUIN  1940.

                 Organisation  de  la  position.

                 Nombreux bombardements de  l’aviation  ennemie.

                 Pas d’aviation  française.

                 La  D.C.A  française  a  tiré  quelques salves.

 

MERCREDI  5  JUIN  1940 .

                 A 4  h  30 ,  raid  important  de  l’aviation  ennemie. Bombardement de  NOYON-LARBOYE- et  SUZOY.

                 Violente  canonnade  en  direction  de  l’Est . L’ennemi  a  attaqué  nos  troupes  sur  l’Ailette  et  s’avance  en  direction  de  NOYON.

                  Dans  la  journée,  nombreux  raids  de  l’aviation  ennemie. Bombardements  nombreux  sur  NOYON  et  les  environs .Vers  20  heures ,  l’ennemi  atteint  les  abords  immédiats  de  SEMPIGNY  ,  du  canal  de  l’ Oise  et  NOYON. La  pression  se  relâche  à  partir  de  21  heures.

 

JEUDI  6  JUIN  1940.

                  Travaux  d’organisation  de  la  position.                                                          ( on se trouve sur la ligne Chauvigneau....)

                   Des  éléments  des  divisions  tenant  la  première  position  se  replient.

                  Bombardements  d’aviation  ennemie  nombreux  et  massifs.

Pas  d’aviation  française  et  très  peu  de  D.C.A.

 

VENDREDI  7  JUIN  1940.

                  A  7  heures  ,  l’ennemi  se  présente  à  hauteur  du  pont  de  PORQUERICOURT . Peu  à  peu ,  le  contact  se  prend  tout  le  long  du  canal  du  NORD  jusqu’  Canal  de l’OISE ;

                  A  9  heures  ,  l’ennemi  déclenche  une  attaque  en  direction  de  VAUCHELLES . Il  est  arrêté  par  les  tirs  de  l’ ART  d’ appui  direct  et  des  armes  automatiques.

                  Les  ponts  sur  le  canal  du  NORD  sautent  à  l’exception  du  pont  de  PORQUERICOURT ;

                  Quelques  tentatives  ennemies  pour  déboucher  de  la  tranchée  du  Canal  du  NORD  sont  immédiatement  arrêtées  par  nos  tirs  d’ infanterie.

                   L’aviation  allemande  est  très  active.  Elle  bombarde  sans arrêt  nos  positions  et  les  villages  de  l’arrière .           Plus de deux cent  cinquante  avions allemands  ont  survolé  le  sous-secteur  et  ont  bombardé  ou  mitraillé  les  occupants. L’effet  produit  sur  les  Sénégalais  parait  diminuer.

Pas  un  appareil  français  n’ a  été  aperçu  au  cours  de  la  journée.

 

SAMEDI  8  JUIN  1940.

                  Journée  relativement  calme  dans  l’ensemble.  Situation  assez  confuse devant  le  front  du  régiment.  Des  troupes  françaises  venant  du  Nord ,  retraitent ;  de nombreuses  forces  allemandes  défilent  devant  nous  ,  marchant  vers  l’Ouest  . Il  est  difficile  de  reconnaître  les  amis  des  ennemis. A  22 heures 45 ,  le  régiment  reçoit  un  ordre  préparatoire  pour  le  repli.

 

DIMANCHE  9  JUIN  1940.

                  A  2  heures  ,  le  régiment  reçoit  l’ordre  de  se  replier  vers  la  Forêt  de  Compiègne  ,  par  l’itinéraire : VILLE,  CONNECTANCOURT  ,  ORVAL ,  l’ ECOUVILLON ,ELINCOURT Ste  MARGUERITE  ,  VAUDELINCOURT ,  VIGNEMONT  ,  AUTHEUI-PORTES  , MOUCHY-  HUMIERES  ,  REMY  ,  CAULY , JONQUIERES  , LE  MEUX  ,  la  CROIX  st- OUEN .  Longueur approximative  de  l’étape :  50  kilomètres .  Le  mouvement  s’ exécute  dans  des  conditions  difficiles :  les  hommes  sont  fatigués  ,  les  routes  sont  encombrées par  des  colonnes  de  toutes  armes. L’ aviation allemande  ,  inactive  pendant  la  matinée ,  bombarde  et  mitraille systématiquement ,  dans  le  courant  de  l’après-midi  ,  les  ponts  sur  l’Oise  et  les  troupes  qui  s’échelonnent  sur  tous  les  chemins  y  conduisant .

 

LUNDI  10  JUIN.

           Les  Bataillons  et  les  Unités  non  embataillonnées  rejoignent  au  cours  de  la  nuit  du  9  au  10  ,  et  dans  la  matinée  du  10  ,  leurs  points  de  stationnement . Le  P.C du  Régiment  ,  qui  se  trouvait  la  veille  à  la  CROIX St- OUEN  ,  se  porte  à  BETHANIE  ,  maison  de  repos  sise  près  du  carrefour  de  MALASSISSE  ,  au  centre  de  la  forêt  de  Compiègne.  Le 1/33  stationne  au  carrefour  du  Bocage  (sud-est de  St JEAN- aux – BOIS) Le II /33  au  carrefour  BOURDON  ,  le  III /33  , la  CDT   et  la  CRE  au  carrefour  de  MALASSISE   et  au  village  de  MALASSISE.

          A  14 heures  ,  le  Régiment  reçoit  un  nouvel  ordre  de  repli  .  Les  unités  doivent  être  enlevées  en  camions  à  partir  de  15 heures  ,  mais  une  seule  section  de  20  camions  est  chargée  de  procéder  à  cet  enlèvement  au  moyen  de rotation s  successives  . Une  partie  du  III/33  peut  seule  être  transportée  en  camions  (  2 Cies  de  F.V  et la moitié de  la  C.A.B  ) .

         A  22 Heures  ,  le  reste  du  Régiment  fait  route  par  voie  de  terre  , sur  BARON  . Itinéraire :  carrefour  de  MALASSISE  , ORROUY  , BETHISY – St – MARTIN  ,  VAUCELLE , NERY  , HUILEUX , RULLY , DUCY ,  BARON  . Longueur  approximative  de  l’étape :  25  kilomètres.  Mouvement  pénible / Les  hommes  doivent  porter  à  dos l’armement  collectif  ,  mitrailleuses  et  mortiers car  les  échelons  ont  devancé  les  unités. Les  routes  sont  toujours  encombrées  ,  et  aucune  régulation n’ y  fonctionne.

 

MARDI  11  JUIN  1940.

         Les  Allemands ,  qui  avaient  suivi  assez  passivement  les  unités  du  Régiment  jusqu’à  HULEUX  , interviennent  assez  violemment  à  partir  de  ce  village .  Des  engagements  assez  vifs  se  déroulent  à  RULLY   et  à  DUCY  entre  nos  éléments  d’arrière- garde  et  les  motorisés  allemands . A DUCY  ,  en  particulier  ,  la  9eme   compagnie  est  amenée  à  se  déployer  au  Sud  du  village  ,  pour  permettre  aux  éléments  amis  de  se  retirer  en  bon  ordre .

       Tout  au  début  de  la  journée  ,  le  régiment  a  reçu  l’ordre  d’occuper  ,  d’organiser  et de  défendre  une  position  de  résistance  dont  la  lisière  extérieure  est  jalonnée  par  le  cours  de  la  NONETTE  ,  le  village  de  BARON  ,  et  la  tranchée  anti-chars  à l’est d ce village  . Cette  tranchée ,  ainsi  que  les  blocs  anti-chars  qui  la  défendent  ,  ont  été  établi  depuis  longtemps  déjà  .  Une  petite  garnison  ,  sous  les  ordres  d’un  Capitaine  ,  assure  l’occupation  de certains  blocs  .  Les  unités  du  Régiment  s’installent   sur  la  position  ,  au  fur  et  à  mesure  de  leur  arrivée  à  BARON  .  Le  II/33  occupe  le  quartier  est  de  BARON ,  le  III/33  celui  de  BARON  ,  et  le I/33  est  sur  la  ligne d’arrêt  de  la  position  de  résistance  ,  aux  lisières  Nord  des  Bois  de  MONTLOGNON . P.C  du  R.I :BARON.

((note : »Ligne  Chauvigneau »).

       Dans  le  courant  de  l’après-midi,  le  III/33  fait  sept  prisonniers  et  abat  de  nombreux  motocyclistes  allemands  ,  qui  viennent  buter  dans  la  barricades  de  BARON.

       A  20  heures ,  les  Allemands  déclenchent  sur  BARON  un  tir  d’artillerie  court ,  mais  violent  . Les  Capitaines  SIE  de  l’ E.M.R   et  GUINTINI  ,  commandant  la  IIèmè  Cie  de F.V  ,  sont  blessés au  cours  de  ce  tir  . Le  Lieutenant  GODEFROY,  de la  C.R.E   est  tué .

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