____Bloc B1
casemate d'infanterie tirant vers l'Est; armement : en casemate à deux créneaux, éclairés au soleil d'hiver du matin : un créneau pour un canon anti-char de
Affut d'armes-mixte:affut comportant deux mitrailleuses Reibel MAC 1931,calibre 7,5mm, cartouches modéle 1929 C, installées en paralléles, en plan inférieur ; au dessus, petit canon de 25mm,semi-automatique,1,50m de long ,dérivé du SA 1934 Puteaux , de campagne, tube de 1,80 m de long , V.O:925 m/sec, perce 40 mm à 400 mètres,à la normale; en cloches d'A.M , tube réduit à 1,30 mètre;les coups sont en rateliers zingués à 17 coups , sous les siéges d'équipage.
Local radio avec un émetteur-récepteur ER 50 W, idem à celui équipant B 7 et B 4 , antenne de façade arriére, portée : 100 km.
___ Casemate comportant un équipage de 60 hommes; dortoir de 15 lits au sous-sol, P.C, toilettes, 4 filtres à gaz, deux moteurs-électrogènes de 16 CV en secours,
cuves à eau par récupération des eaux pluviales par gouttières en béton au bas de la dalle de toiture, stockage au 1er étage contre le mur côté Ennemi (6ooo litres environ) ( tout ferraillé, sauf les sorties-trognons de tuyaux) Pourquoi tant d'eau? Parce qu'en 1916, il y a eu VAUX : dans la mémoire-gravée-au-fond-de-la-moelle -des-os! et la soif, et la misère mortelle des gaz de combat : l'eau servant à se laver des gaz répandus sur les vêtements, et servant à « coucher » au sol les nappes de gaz, et aussi à soigner., aspersion immédiate des hommes atteints par les goutelettes de gaz grace au pulvérisateur Vermorel , agricole ) ( et également : copies des réservoirs d'eau , tant cuves que leurs signalétiques : disques rouges, disques bleus, que les réserves d'eau des Festen de Lorraine).
Puits de cage d'escalier et monte-charges de
Petite colonie d'une trentaine - cinquantaine de chauves-souris qui vivent leur vie dans la cage d'escalier, 3e-4e volée, et dans la cloche lance-grenades. (Changent de place aux saisons; rentrent le matin avant le lever du soleil, et sortent au crépuscule, seulement à partir de 15 degrés de température extérieure; mangent des hannetons, et autres insectes : il y a énormément de hannetons dans le bois du Chénois, en chênes) Les passants ou piétons de la journée les intéressent peu puisqu'elles dorment.
___Architecture du bloc, et construction : on fait un trou rectangulaire; on creuse le puits vertical , sur
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Cela à la forme, dans le sol et en surface, d'un énorme champignon, ou d'une énorme fleur de béton armé ; le poids de la « fleur géante » entièrement équipée, avec ses quatre ou cinq pilotis « en pattes de chameau » avoisine les 5 -6000 tonnes ! On construit les murs, toujours en béton bleu, armé,
A B1,la couche fait quatre mètres d'épaisseur au niveau cloche GFM -Observatoire; les emplacements des cuirassements sont « réservés » ; une fois le béton devenu sec et pris, on équipe le pont-roulant, on installe les cloches :12 ,15,18 tonnes, suivant modèles, et la tourelle; elle pèse 188 tonnes,; on installe d'abord le mécanisme : ( le contrepoids de 12 tonnes, en plusieurs "gueuses" , a été installé avant le coulage de la dalle) ,: le balancier, le pied de tourelle, le fût ( gros cylindre de trois mètres de diamètre), les manivelles, engrenages, etc. l'étage de tir avec les armes puis le corps de tourelle ; elle se décompose en :la coiffe de tourelle(le bonnet!) : 18 Tonnes, la muraille annulaire:environ 100 tonnes, en cinq voussoirs, grandes pétales d'acier, 20 tonnes environ chacune, qui, liés ensemble, vissés avec des tourillons de 60 cm-diamétre cinq à six Cm , feront un « demi-bol » ,troué en haut, trou de 2,80 m de diamètre , environ sur son cul (pour la place de la tourelle qui coulisse en position basse -position haute ,de tir, mouvement ascendant- descendant de
L' affut lance-grenades - tube lance grenades non installé , et sa cloche ad-hoc , dépasse d' une vingtaine de cm de la dalle de toiture ; l ' orifice a été bouché ultérieurement . En 1935 puis 1938 - voir sites CIMA, Alpes du Sud- des essais de montage de lance-flamme ont eu lieu, sans suite. Par contre , les Allemands , sur le Mur de l ' Atlantique, à Biarritz en particulier , ont étudié , monté , essayé et installé des systèmes de lance-flamme , archi-lourds , au plateau de l ' Atalaye et au phare de Biarritz ; voir site perso " fortifcations allemandes à Biarritz ( " le mien , pas le site " pompeur "! ) Au plateau de l ' Atalaye, profondément creusé ( et condamné !) , on a affaire avec carrément une " usine" tant le dispositif lance-flamme est important .
- Sur la surface en pente de la dalle , entre le GFM Haut et la cloche lance-grenades apparaissent trois petits carrés de mortier rajouté , semblant rapiécés ; il s' agit des rebouchages au béton des poutres IPN , sectionnées aprés oeuvres, en dessous du ras de la surface de toiture ; ces poutres, montées à partir du premier socle- radier et béton de propreté( au sol) et du "plancher du bloc" , servaient de pieds d'échafaudages , participaient au ferraillage , et , en fin de construction , restaient dans la maçonnerie; voir à ce sujet : " :la construction de Cap Martin , Tome 4 La Ligne Maginot" , et AALMA, ouvrages non terminés, et terrain /Alpes (1985) .
l
Les déblais de roches du puits et du creusement de la galerie sont utilisés: pour la construction de la galerie, liés au mortier, puis crépis à la sykalite, et d'autre mis sur tout le devant de la casemate, côté ennemi, en partie de cône aplati (glacis) et recouverts de la terre réservée au début; le sous-sol est composé de bancs de calcaire du dévonien et du bathonien, roches un peu dures, avec des bancs d'argiles ou de marnes diverses, et également des bancs de sable, qui accumulent l'eau . Au Chénois , le surplus de terre a été étalé et installé en arête entre le B 1 et le B 4 ( à la galerie-égout, creusée en partie à ciel ouvert, les déblais sont « dans un coin » en tas, abandonnés dans la précipitation, preuve que le fort n'a jamais été terminé). (il y en a pour environ quelques
Ensuite, viennent, comme dans toutes les maisons ou baraques: les électriciens, les peintres, les carreleurs, les cloisonneurs (pas les portes cuirassées et (ou) étanches, étant montées auparavant); pas les fenêtriers!
Puis pour « les extérieurs »,on ne fait pas venir les jardiniers ,mais les installateurs des réseaux de fils barbelés, en réseaux bas devant les F.M,,installés sur des piquets « queues de cochon »,et des ardillons bas, fichés dans des petits blocs de béton, puis on relie ce réseau de fils, particulier au bloc, à ceux du fort, et à ceux de
A côté du bloc, il y un petit baraquement de vie de temps de paix, ou de calme, dont il ne subsiste que le socle en béton (à côté, il y a un magnifique impact d'une bombe de 250-
Pour la constructiondu fort, voir "témoignages : quand le fort était en construction , en 1937 ( Messieurs Maurice MATHIEU et Pol PELTIER, pour l'artillerie)(hélas :photos de ces vieux mesieurs témoins disparues!)
.....Quant aux ouvriers "en gilet et casquette". et la sécurité sur les chantiers...les pauvres ! Sécurité : ZERO ! A ce titre, lire dans AALMA ce qui a pu arriver à un pauvre malheureux victime d'accident, le soir : attente toute la nuit dans la baraque de chantier ; le matin, le camion , une fois vidé, le met dans la benne , direction l'hopital de Haguenau ; mort trois jours aprés! ( je cite l'AALMA) ; que nenni du SAMU, des flèches"secours", de la Croix Rouge! même pas de curé !
.....A propos des trémies d'armes : vu au col de Restefond, en Juillet 1985 (en Alfa cabriolet Spider 2000 -qui n'aime pas les Alpes),(c'est pas fait pour çà!) un peu de neige : il y a les cloches GFM A et des embrasures de canon de 75 mm, de mortiers, des plaques de base (au col ! en haut) : à l'intérieur , est marqué : THYSSEN ! direct d'Allemagne! comme des piéces électriques , d'ailleurs , Siemens....( en 2002 , un géant les avait redressées!). En 1985 , la porte était verrouillée! ,mais plus en 2000.....
Architecture intérieure avant que le bloc ne fut feu! détruit par les Allemands...Intérieur du bloc B 4 de Thonnelle, vidé, mais cuirassements présents: