VELOSNES et GAZ.

 - Receuilli 9 Aout 2017,fortuitement,sur un chantier d' association...: (de Paul TAS....)

" Mon père a été en garnison à Vélosnes,juste avant la guerre, et à la guerre.Il était affecté à une cloche G.F.M comme pourvoyeur et équipage;et,à ce titre,il participait aux "travaux "de la cloche à laquelle il était affecté;quel bloc ?,,je ne sais pas;mais je sais qu'ils avaient tiré à l' arme automatique, qu'il charriait des caisses de munitions qui montaient au petit treuil sur les glissières du puits de cloche,et qu'il était prèposé à la ventilation;ventilation du caisson d' étuis tirés,qu'il fallait jeter dehors ....?

Et il actionnait une manivelle d'une turbine comme celle des foyers de forge,comme dans les forges,mais qui aspirait au lieu de souffler, et qui renvoyait les gaz toxiques dans un tuyau qui débouchait en façade du bloc,ou par un champignon d' acier , situé en toiture du bloc...Notre père ne disait pas grand chose de " sa guerre"...Le fait d' évacuer les étuis tirés, qui tombaient dans un seau placé dans un caisson étanche,mal ventilé,car " il fallait tirer sans cesse sur les patrouilles ennemis" ( qui " devaient tâter le terrain",entre le 19 Mai 40,chute de la Ferté, et le 12 juin,décrochage général de la Tête de Pont de Montmédy,et des fortifications),a fait que notre père a été incommodé gravement par ces gaz,qu'il a été évacué en hopital dans un sale état physique avant le 12 Juin 1940...Ensuite,les Allemands "ramassaient " tout le monde,pour en faire des prisonniers-otages-travailleurs,mais ne voulaient pas se surcharger de blessés français, ou malades;donc,notre père est resté en France,démobilisé, et atteint d' asthme,ou d' anphysème;à ce titre ,étant considéré comme mutilé,il a eu un emploi de garde-pêche à l' étang de Bairon,étang qui fait partie des canaux de France...

.Je ne sais pas autre chose, à savoir si les Allemands avaient utilisé des gaz de combat...Pourquoi les postes de cloches F.M tiraient trés souvent?;certainement parcequ'il y avait plein de patrouilles allemandes qui nous harcelaient sans cesse,et à travers les réseaux de barbelés,trés épais,on ne voyait rien; donc, la nuit, en rampant,ils pouvaient trés bien sectionner les fils barbelés, et chercher à pénétrer...Un bloc avait été attaqué au lance-flamme,sans dégats pour le bloc;mais les sentinelles dans la cloche de guêt avaient eu trés peur. Et nous savions un peu ce qu'il s' était passé à Villy la Ferté, et également la tentative d' attaque de nuit de la casemate de Thonne le Thil,puisque,grace au fils de téléphone enterrés et protégés, tous les ouvrages se téléphonaient, et que les téléphonistes parlaient de çà, quand on allait manger dans la galerie.... Tout ce que je sais, c' est que" le système d' évacuation des étuis tirés, et des gaz nocifs n ' était pas au point",;en effet,le préposé à l' évacuation était obligé de mettre son masque à gaz constamment; mais au bout de une minute,avec la buée et l' humidité des casemates, il ne voyait plus rien;ce qui fait que les soldats ôtaient le masque pour charrier les seaux d' étuis,...qu'ils ne savaient pas où jeter, car le systême fusil-mitrailleur-cloche de guêt n' était  fait, et prévu que pour des petits tirs, et non pour des tirs soutenus sur des ennemis qui cherchent constamment à s'infiltrer ( " peut-être aussi,que les casematiers tiraient à tout bout de champ!").

Notre père a travaillé jusqu'au bout,jusqu'à sa mort, à 72 ans, mais il était constemment malade d' asthme;je ne sais pas s'il était pensionné"...

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