présentation

Blocs 3 et 4.     acces interne formellement interdit   /  refuge de chauves   souris ;

Ce sont deux casemates simples, types, identiques à leurs 210 consœurs du Nord-Est, à celles de flanquement des  85 ouvrages Nord-Est et aux 29  casemates de Modane et Alpes-Maritimes.

 (Une casemate P.O a disparu complètement, sous les ordures des villageois, des décombres et d’un peu de terre herbée : le bloc 47 AC et tourelle de MAC 1931, de Coume-Village , arasé , englouti..;villageois mécontents ?? gilets jaunes avant l' heure ?...).

  -  " Casemate" , origine éthymologique  ; " casa a matar " = maison - casa , a matar - à tuer , même racine que la "matador"......Donc , maison pour tuer ; tout un programme.....

  -  Ces deux casemates, sises sur le territoire de la commune de Signy-Montlibert, (comme le bloc B5, artillerie), département des Ardennes, surveillent et interdisent la crête Ouest et les vallées Ouest vers Margut et la Marche ; elles " allongent" ,plus qu ' elles ne  croisent leurs feux avec la casemate de Sapogne, sur la crête à un kilomètre plein Ouest. ( Sapogne bat le haut de Ste Marie, tandis que Ste Marie bat le pied de Sapogne )( il manque une casemate Est à Sapogne ,...car les sous manquaient...).

   Ces deux casemates sont deux gros blocs en béton armé, dalle de toit et murs de 2,5 mètres d’épaisseur, mur arrière de un mètre d’épaisseur, une seule face active :

           B3 a deux créneaux d’armes : jumelage de mitrailleuses Reibel et un canon de 47 anti-char (changeable avec un jumelage) et une cloche d'armes-mixte,plus un GFM; Chambre à deux filtres à air gazé. Distance B 7 - B 3  :1530 mètres , à parcourir à pied ; vélos perso pour les cadres .( question bête : " y avait-t-il des vols de bécanes ?") ( vraiment bête ).

           B4 n’a qu’un créneau d’armes ; un créneau pour F.M  assure une défense latérale arrière des créneaux d’armes.B 4 a une cloched'armes -mixte, et un GFM- Observatoire, un GFM( meurtriéres obturées par bouchons de béton, pour tests pour chiroptéres, depuis plus de cinq ans). Ces deux casemates ont une salle d'armes conséquente, de plus de trois mètres de profondeur-ou largeur-, ce qui permet l'installation d'un canon de 47 mm, ( qui s'efface sur ses rails de plafond, le cas échéant, pour le remplacer au créneau de tir par un affut double de mitrailleuses) (largeur inférieure à trois mètres : on installe un canon de 37 mm A.C).- 4 filtres à air.

                Chose encore unique sur la Tête de Pont de Montmédy,et n'exitant nulle part ailleurs sur la Ligne classique: les fronts de la dalle de toit , possédent  des  visières obliques  au dessus des créneaux d'armes.

                - Il est  en effet à remarquer que les deux VISIERES  de ces deux casemates, qui, ailleurs, sont habituellement à "plafond" horizontal, sont " A PAN COUPE, taillées en biseau ," comme si l'on avait voulu placer dans le créneau d'armes une arme tirant avec une trajectoire courbe, alors que toutes les armes utilisées: mitrailleuses et canons de 47 ou 37 AC , tirent en tirs directs et tendus. C'est qu'on s'est rendu compte, vers 1916, que le tir des mitrailleuses Hotchkiss, utilisées en tirs "indirects", avec une forte inclinaison, de l'arme (30 à 45°) projettait jusqu'à 5 km des petits morceaux de plomb ou de cuivre ( les balles du Lebel, 8-50, sont en laiton-CU) qui génaient psychologiquement l'ennemi. Ce qui freinait d'autant  sa marche.. Ces tirs étaient actionnés par intermittence sur des passages obligés  et repérés comme les sorties de villages ou les carrefours, en lieu et place de l'artillerie, utilisée sur d'autres objectifs (tous ces "tirs indirects" étaient repérés tant sur terrain que sur les tables de tirs, pour éviter le gaspillage) (voir aussi dans " CORDIER", sur " le Premier armistice",tirs multiples sur les " Bulgo", au Dobro-Polie, Macédoine, Aout 1918...)

. Ce système n'existe que dans la Tête de Pont de Montmédy, et par places, dans les Alpes.(certainement pour tirer sur des points hauts).- page 166 Titre III ,Ch III "réglages et tirs" de l'Instruction générale sur les tirs de l'Infanterie, du 5 Décembre 1939,signé et accordé par Général STEHLE, Directeur de l'Inf eme siècleanterie : "réglages de quatre coups, à poursuivre ensuite... en tirs d'interdiction ou de harcélement".

 Egalement, voir tableau du réglement de l'Infanterie, de 1929, sur l'emploi des armes :portées des tirs de la compagnie de mitrailleuses ,"en tirs indirects, portée de 1800 à 3500 mètres". (Voir photo vers 1960-70, de B4, que faisait "visiter" ou voir, un agriculteur des parages ( photo communiquée par un généreux donateur) .

   - A propos de créneaux à redans  : çà n 'est pas spécifique à la Ligne Maginot , et pas trés contemporain au point de vue invention : voir une meurtrière " à redans" , anti-ricochets, d' une église fortifiée de la Thièrache , Aisne , sud d' Hirson , église d' Archon; date de la guerre de Cent Ans !c ' est loin... ( et, aussi en peirre,ARTE, fin juillet 2019..dans le Lôt...)

                                                                                                             eglise d' Archon     

                                     Dans le même ordre d' idée , quant aux meurtrières " à effacement" , Viollet le Duc ,  19 eme siècle , ci-devant Architecte -restaurateur du Chateau de Pierrefonds et de la Cité de Carcassonne ( " c 'est chez moi !"), cite dans son " Dictionnaire raisonné de l ' architecture militaire au Moyen Age" 1854 , que , dans la forteresse de Bâle, au XIIIeme siècle, certaines archères étaient équipées d'un gros cylindre-tronc de bois , vertical , tournant sur deux axes de fer à ses extrémités, et comportant dans une partie de sa longueur une fente - meurtrière par  laquelle on pouvait  tirer un carreau  ; sitôt ce carreau tiré , l ' aide-arbalétrier faisait tourner le tronc-meurtrière d' un quart de tour , effaçant ainsi l ' orifice, et protégeant les servants ; tout le systême  usité des créneaux de la cloche modèle A ; les vaillants concepteurs n ' avaient rien inventé. (  page 220...) ( rien de nouveau sous le soleil )

;                                                              

 

                                                               

  - Quant aux tirs indirects de mitrailleuses, ou bien "tirs lointains" : référence au livre du Commandant Emile CROCHET , 1920 ("c'est pas jeune") sur la bataille et la prise des SOKOL - DOBROPOLIE- PERISTERI - campagne d' Orient 15 septembre 1918 , qui cite  dans " Bataille de rupture en montagne , en Macédoine" : les tirs de mitrailleuses à grandes distances , en remplacement de l'artillerie , insuffisante en nombre , étaient utiles ....Le Lieutenant X   a retrouvé des balles fichées avec une incidence de 50 ° dans les rondins constitutifs des abris germano-bulgares situés à contre-pentes du Mont Sokol , entre le Sokol et le Dobropolie ".

     - En effet , les munitions de la première Guerre Mondiale , tant la 7,92/57 du Gewehr 1898 , que la 8 /50 du fusil Lebel - donc des Hotchkiss- ont une portée " utile" jusqu ' à 4000 mètres , avec trés peu de précision , et aucune visée , à ces distances , puisque les graduations des planches des hausses doivent s' arrêter à 2000 mètres ou 2400 mètres , en feux de salves ( trés cher à l' Armée Françasies et au colonel de Grandmaison , - et aux autres..., fournisseurs de cimetières ).....  Quant à la munition 1929 C , même " courte" ( par rapport au modèle 1929 , directement inspirée  de la cartouche Mauser ) la balle atteint bien dangereusement- méchamment les 3500 mètres ( atteint les 5 km). ... ( Donc , au lieu de s' épuiser à tirer sur Villy-La Ferté , aux canons  du B 5, en tirs d' épouillement pour chasser ou géner les Allemands qui attaquaient le fort , pourquoi le commandement n ' a pas fait tirer à la mitrailleuse , à partir de Saint-Walfroy, sur les superstructures du malheureux ouvrage, distant de deux km ? ? ? ...)( les troupes de campagne ont , en fait , un peu tiré , mais "pas trop", le tir en aveugle mangeant des munitions )(que les Allemands ont récupéré ensuite §)

Ces tirs indirectcs ,tant de B 3 et B4 , devaient s'actionner sur l'entrée et le carrefour de Margut, et sur leurs coupures et abattis,à 3 km de là.

La toiture est garnie d’une cloche guet-et-fusil-mitrailleur, pour observation et défense rapprochée, et de deux cloches d’armes-mixte (affut de deux mitrailleuses Reibel et d’un petit canon de 25 mm anti-char) en action frontale pour B3, et une A.M et deux GFM à B4.  ....Voir dans" photos B 4, TIRS INDIRECTS de la mitrailleuse KOTCHKISS- cartouche 1932 N" ( même s'il n' y a pas ce modéle dans la Ligne Maginot)  ....

  .... A ce titre , voir dans " forum 14-18, un trés bon condensé sur le tir des mitrailleuses  à longues distances , tant MG 1908 qu ' Hotchkiss , en 1914-1918, sous la plume de A.L.V.F;  cet intervenant met même la distance maximale léthale à 4000 mètres , ce qui est trés possible car à cette distance , la balle " se perd" sur sa trajectoire et virevolte dans tous les sens ; et donc arrive sur la cible par son cul ou de profil : claque immense assurée . Ce genre de tir , bien repéré , et cible bien établie - sans la voir - " à la carte et au jalon" - supplait l ' artillerie, et à moindre côut , et  pièce indécelable et  invisble ...

 

    La visière de la façade d’armes comporte des potences pour antenne radio ; latéralement, sur l’arrière de la casemate, se trouve une grosse niche en béton, rajoutée, dans laquelle se trouvait la niche cuirassée et le mât du projecteur de 1000 watts destiné à illuminer les champs de tir. Dans la façade d’armes se trouvent des tuyaux de fer qui servaient à l’expulsion des gaz de poudres, lors des tirs. Il existait également des périscopes trés longs ( rares) afin d' explorer les fossés diamant, au cas où un ennemi aurait pénétré dedans  ; ces périscopes- rares- s' enfilaient dans le tuyau oblique qui traversait le mur arrière , épais de un mètre...

    Le bloc B 4  a la particularité d’avoir une cloche GFM « haut-perchée » : elle servait d’observatoire d’artillerie, avec un gros trou sommital pour le périscope, ceci par mesure d’économie, en lieu et place d’une cloche VDP (il y en a pourtant une au petit ouvrage de la Croix de Villy, dénommé fort  de la Ferté) ; c’est de là  que seront observés, dans les nuages des fumigènes, les tirs d’appui et d’épouillages tentés pour dégager la malheureuse garnison.

 

  - Observatoire : le bloc B 4 , en fait , est surtout un observatoire , "regardant " vers l'Ouest , par sa cloche GFM haute-perchée (un  " rond de serviette" en plus, une rehausse , grand anneau d'une vingtaine de cm d'épaisseur ,  90 Cm de haut , dans lequel s'emboite la cloche elle -même ) ; cette cloche fait pendant à la  cloche GFM supérieure du bloc B 1 qui "regarde" vers l'Est . Donc , tout le terrain est vu à partir d'observatoires cuirrassés ( enseignements de 1914-18) , donc tout le terrain est battu par l'artillerie arrière , de campagne , et la tourelle du B 5 ( et B 6 s'il y avait eu un peu plus de sous ) . Tout celà est le fruit de l'expérience de 1918 : la guerre n'était en fait   qu'une lutte pour obtenir  , et  tenir les observatoires : luttes pour le Mont Cornillet , pour les monts de Champagne , pour le Mont Kemmel , pour l' Hartmanwillerkopf  , etc ; la moindre taupiniére engendrait des batailles épouvantables pour avoir les  " vues " donc les coups , de l'artillerie amie ( et c'est  aussi pour celà que les cloches sont un peu hautes , et trés cuirassées , bien qu'il existet une cloche à vision périscopique - mais celà fait un budget supplémentaire ....); (et quand "on n'a plus de sous" , on fait comme on peut )..

 

  Ces deux casemates comportent deux niveaux :

- au rez-de-chaussée, juste derrière la chambre de tir : le WC, les trois puits d’accès des cloches, la salle du groupe électrogène de secours ( qui fournit aussi par air pulsé de la chaleur à la casemate), la cuve de récupération des eaux pluviales à partir de la dalle de toiture et ses gouttières.(tuyaux de récupération et descente en façade arriére). (" de l'eau , de l'eau ,; c'est à cause du manque d'eau , pour boire, pour soigner , pour rabattre les gaz de combat ,  par aspersion , ou " seaux d' eau" sur le gazé , et le C.O , que l'eau est primordiale : l e fort de Vaux est tombé à cause du manque d'eau ; les coups de canon , même de  420 mm^", ne "gênaient pas trop" la garnison et les réfugiés ; donc , dans les ouvrages , " il y a de l'eau , de pluie, cuves et puits")

- au sous-sol, au droit des puits supérieurs des cloches, des locaux cylindriques et exigus  (comme le diamètre extérieur des cloches : 1,30 m, et 1,80 pour les cloches d’armes-mixte) (poids des cloches d’armes-mixte :30 à 50 tonnes !). Ces locaux servent pour stocker vivres secs, munitions, ingrédients etc ; dans un recoin ,on trouve un petit magasin dit « Z » qui contient tous les matériels de lutte contre les gaz de combat (en plus de la musette à masque à gaz portée systématiquement par chaque homme) ; un petit dortoir « de piquet » est aménagé dans une salle avec une douzaine de lits-bat-flancs, fixés aux murs ; une autre salle sert à la batterie de filtres à air(gazé),une autre aux réservoirs d’eau, de fuel, et des recoins pour les sous-officiers  let la radio et  pour l’officier commandant le bloc ; le confort est des plus spartiate.

 

  Collée à l’intérieur du mur de la façade arrière, se trouve la cage d’escalier qui rejoint les galeries tout en bas : à B 4 : 218 marches, de 18 cm sur 22 cm de profondeur, 70 cm de large, en neuf volées, un vide de 50 cm de large sur 2,5 mètres de long, latéral, pour laisser passer les gros tuyaux d’air propre, et câbles divers ,et, de l’autre côté , le trou central sans les rampes, ferraillées ; mais les escaliers sont propres et sains ! ; 38 mètres plus bas, il y a une « petite piscine » de deux m², qui servait de puisard et de logement au mécanisme du monte-charge, jamais monté . B3 n’a que 25 mètres de cage d’escalier. Pourquoi la cage d'escalier est collée contre la paroi arriére? qui ne fait qu'un mètre d'épaisseur ?:-pour être éloignée au maximum des coups ennemis,théoriquement de face, mais surtout, en cas d'intrusion ennemie, pour que les tirs d'artillerie lourde AMIS neutralisent facilement l'accés de l'escalier donc les dessous. Ce que feront les 88  allemands embossés derriére Fermont, en tirant contre l'arriére de la batterie de trois canons de 75mm ( mais ,ils auront l'opportunité de s'arrêter avant le percement de la muraille , qui sera réparée dans la nuit).

 

 Ces casemates, comme toutes les œuvres vives de la Ligne Maginot , comportaient un armement offensif et défensif d’infanterie  largement suffisant pour contrer des attaques ennemies, protéger efficacement l’équipage contre l’artillerie et surtout les coups de gros calibres tels 305mm Skoda ou 420 mm Krupp, contre les gaz ( locaux étanches et surpressés), contre les jets enflammés, contre toutes les armes connues en 1930-1940, et contre les sièges (trois mois de vivres, munitions, fuel, appros ,santé, avec la possibilité de se mouvoir et se défendre dans le lacis des galeries souterraines, transmissions par radio et téléphone protégées avec grand maillage), et , le cas échéant , de retraiter en sécurité.( mais on voyait peu de chose à l’extérieur, par les épiscopes ou jumelles des cloches GFM , et pire, on n’entendait rien, ce qui , la nuit , est très grave)   .Et également , si la retraite à l'intérieur était vaine et le combat inutile, la possibilté de s'en aller , d'évacuer , était possible , ce par l'issue de secours , camouflée ; ce qui n'a pas été le cas dans les deux casemates de la Ferté, réunies par galerie souterraine , mais dépourvues d'issue de secours, car çà n'était pas un "ouvrage" , conçu comme tel ; et les gens s'y sont fait piéger au fond, sans possibilité de s'échapper ; depuis , c'est devenu P.O , petit-ouvrage, de par le malheur de la guerre .

 

  Dotations en munitions :  600 COUPS de 47 mm anti-char/ Pièce,

                                                140.000 cartouches modèle 1929 C de 7,5 mm par jumelage de mitrailleuses MAC 1931,

                                                10.000 cartouches de 7,5mm par fusil-mitrailleur F.M 24-29 par cloche de guet GFM,     le tout stoché : en soutes prés de B5, au pied des blocs et en Chambres de tir, derrière les pièces, réparties;    - un tube lance-grenades de fossé Diamant    .      Un mortier de 50 mm( ou 60) était prévu par cloche GFM, mais seulement pour les créneaux des GFM modèle A , ceux pour les modèles B - Nouveaux Fronts étant à l' étude , car la créneau de tir des  "B" est à rotule et non "à volet"...Pour la petite histoire , les mortiers de cloche , récupérés par les Allemands , serviront partout  ; voir site " bunkers.voilà.net" ; ce site montre  - sans les nommer- l ' utilisation des mortiers de cloche par les Allemands , installés dans leurs " tobrouks" modèle " 210 "....; ceux restant , iront à Dien Bien Phu , et certains , pour étude , sur les automitrailleuses AML 60 Panhard , équipées d'un mortier  de calibre 60mm se chargeant par la culasse ( mais pas en tir à hausse fixe , de 45 °); mortiers utilisés en Algérie.( même obus que le Brandt de 60mm) .....( au P.O de Villy-la Ferté, au bloc B 2, l' étage sous-sol a été ravagé : aération arrachée, cloison en béton de 30 cm d' épais culbutée, literies pliées, tôles de cloisons soufflées, par l ' exposion " par sympathiee" , du stock d' obus de mortier de cloche, rangé au pied du GFM . Le pire , c' est que le mortier était fourni avec , mais ne pouvait tirer, car prévu pour les créneaux de cloche GFM type A , à deux cadres articulés, alors que les cloches GFM type B , présentes, n ' ont qu ' un créneau avec rotule axiale, dans un créneau intermédiaire ; donc , non montable à la Ferté, et sur la TPM....).

   A titre d' exemple : le Haut-Poirier, ouvrage d' infanterie Est-Sarre , lors de son attaque fin Juin 40, avait dans son bloc B 3 ,comme stock : 300 cartouches de 47 mmAC et 500 grenades-obus de mortier de 50mm de cloche ; tout à pété sous l ' impact d' un obus de 150mm, précipitant la chute de l ' ouvrage . Au B 2-Villy laFerté, l ' explosion des grenades-obus de 50mm, stochés au pied du GFM de B 2, explosant sous l ' effet des pétards jetés par les Allemands, a entrainé la fuite des hommes du bloc 2, et la destruction interne du bloc2 - rez de chaussée, et la destruction du petit ouvrage.

         .Lutte contre les gaz de combat ; les gaz de combat ont été utilisés par les Allemands dés le 2 Janvier 1915 sur le front russe , puis sur le front Ouest contre des  soldats Coloniaux Martiniquais et des Tommies , " créant une brêche dans le front de 7 km"-Wikipédia-;(en réponse à des jets de grenades suffocantes françaises , ailleurs, peut- être ...!) . La guerre des gaz a été quelque chose de horrible chez les combattants; en conséquence, la Ligne Maginot s'en est protégée en occultant toutes les ouvertures sur l'extérieur, avec filtration de l' air arrivant dans des filtres "généraux" alimentant  l'enceinte-fort, et avec également , par bloc ,  avec des filtres " particuliers". Un officier " Z" ou un sous-officier, dans les casemates, gère les problèmes de gaz de combat . Chaque homme porte , à demeure, le masque à gaz dans son sac , ANP , avec les petits containers latéraux, versables sur le sac, qui sert lui même de protection supplémentaire ( eh oui !);  ( en fait : masque anti-gaz ! l'expression " masque à gaz" est en fait une hérésie : le masque d'anesthésie EST un masque à gaz ! puisqu' il distribue du gaz ) . Dans les grands ouvrages , les douches comportent  une section " gazés" où les hommes sont " dégazés-lavés", ainsi que leurs vêtements ( les gaz sont souvent " huileux", et le tissu de drap militaire retient les goutelettes) . Et quand les gaz , par hasard , pénètrent dans les chambres de tir , en particulier celles à grandes façades , comme les chambres d' armes des 47 AC- MAC 31 , la seule façon de neutraliser temporairement l'effet des gaz  est d'asperger les hommes avec de l'eau , ce qui " couche"  la nappe de gaz par terre   et les lave un peu des goutelettes en suspension ; celà est effectué grâce à l'aspersoir  à eau ( agricole !) de marque Vilmorin que l' on trouve dans toutes les chambres d'armes , accroché au mur de créneaux; on ne pouvait pas décemment faire oeuvrer des gens prés des armes  qui tirent avec des combinaisons caoutchouc-étanches ou des scaphandres ( chers , en plus de çà) . Bien entendu , au Chénois, il ne reste RIEN , à l' exeption des crochets de fer-pitons , sur les murs ( et des attaches des tablettes rabattables, à chaque poste- F.M ). Chaque servant de cloche ,  ou d' arme ,en plus du masque  1931 ou 1934 , posséde une cartouche de protection contre le monoxide de carbone , gaz provenant de la combustion des poudres , bien que les étuis tirés soit propulsés dehors, dans le fossé diamant, ou dans un caisson au pied du ^lateau-GFM ; ( cartouche C O 39) ; la détection est faite par le détecteur L D 1916 , par le biais d' un réactif qui , au contact du C.O vire au bleu-vert , site www.guerre des gaz.fr".

 

  Actuellement, B 3 et B 4 sont intérieurement vides et ferraillés, sauf les cuirassements et leurs équipements-plateaux,échelles- et sont fermés-clos-barricadés par de forts volets d’acier ,

depuis Mai 2008, par les Conservatoires –Natures  pour raisons diverses… pour protection des chauves-souris (qui se trouvent ailleurs dans cet immense fort, soit disant au nombre de 300 ? « Oh, 400 ; peut-!être 600… ». Mais, en fait d’après NOS comptages, seule une bonne centaine loge à l’escalier, encombré, du B 1. Les passionnés d’Histoire du patrimoine de la nation  sont ainsi privés de l’accès à l’intérieur d’un fort déclassé appartenant au domaine public, le sous-sol étant la propriété de la nation. Les surfaces des blocs B3 et 4, comme B 5, se trouvent dans les Ardennes,  sont privées, et sont louées   par des  agriculteurs aux Conservatoires-Natures (mais uniquement les surfaces…Et l’intérieur ? Il est à qui ?...).( derniers comptages du CPEPESC / 276 Bêtes de 10 espéces différentes )( 550 chiropéres en 2018)

 Sur la dalle de toiture du B3 se promène un tuyau cylindrique de 70 cm de diamètre et cinq mètres de long : un moule à pilotis, qui a servi à la construction des blocs, et qui est abandonné là, comme un de ses frères, au coin d’un bois, preuves du non achèvement du fort, et de la Ligne Maginot.  Et également , s' y trouve le regard " à purger" de la descente des eaux de pluie récupérées sur la toiture , par un tuyau , tuyau qui traverse l' épaisseur de la muraille- deux mètres et démi de béton armé , pour alimenter la cuve récupération des eaux pluviales.   Les dessus et alentours sont visibles et visitables, mais :attention aux cultures à ne pas fouler aux pieds. Il n'y a pas de rampe autour des dalles de toiture , plus ou moins hautes , de " la même maniére qu'il n' y a pas de barriére aux ruisseaux, riviéres , trottoirs, etc "; à chacun ses prises de responsabilité ; et à force d'être assisté, on part vers l'esclavage....Beware.

    - Au titre informatif : - en 1940 , une cartoucherie , et il y en a une douzaine en France , produit , par machine : 5000 cartouches de 7,5mm 1929 C par heure; comme il y a 4 machines ( multiples) par groupe , celà fait 20000/Heure soit sur un jour de 24 heures : 480.000 Cartouches/Jour . Hélas , ce seront les Allemands qui profiteront de l ' outil industriel...

  "Devant " B 3 et B 4, à 500 mètres : petit bloc F.M, et plus loin , bloc à deux Hotchkiss , et "raies anti-char" subsistantes; surplombe Herbeuval.

                                                                         Bloc F.M  et raies A.C.

 -..........  Mitrailleuse Reibel ,  " dite mitrailleuse de 7,5mm M 31  A , d' aprés " l ' autre Arendt" , le bleu , page 160 : - type lourd , sur véhicule ou pour positions fortifiées : ( AMR , Panhard  178, affut coaxial du petit canon de 37mm modéle 1918...Une tourelle est au monument Pierre Brossolette , Saint Pierre la Mer , prés Narbonne) ( on jouait avec en 1961 ,étant en Corniche à Pierre de Fermat, à Toulouse!.avecs la DS de Vinciguerra, et avec "Monaco"....)

    alimentation par boites-chargeur circulaire de 150 cartouches placées à droite ou à gauche ; Poids de la mitrailleuse san chargeur :11 kg environ.

                                                                                                                                                     poids du canon : 3  kg 600

                                                                                                                                                     longueur de la mitrailleuse : 104 cm.

                                                                                                                                                     longueur du canon : 60 cm.

                                                                                                                                                     poids du chargeur circulaire vide  : 3   kg  700

                                                                                                                                                     poids du chargeur circulaire garni  : 7 kg  300.

                                                                                                                                                      ( ensuite, poids des chargeurs droits , car cette mitrailleuse a été utilisée aprés guerre sur affuts U.S  modèle M 2 modifié ou Modéle 1945, sur modèle-bidouille allemand                                                           cadence de fonctionnement : 500 coups-minute environ.   En Algérie, Kabylie, Grande, à Fort National, en 1954 ( "pas vieux!, 12 ans!") les soldats du 2Eme Bataillon/14 eme R.T.S s'instruisait sur la Reibel, chargeur droit( un peu courbe, car long,50 cartouches) sur affut Omnibus de Hotchtkiss...C'étaient des armes qui avaient été cachées dés 1940, et qu 'on ressortait.

 Le " bleu", Mémento, est de 1954 ( et 1945); mais la " ligne " prévaut toujours....bien qu ' il y ait de la modification....Il est vrai que , dans les " disparus" , il n ' y a pas que des hommes volatilisés par une explosion, ou tués-ensevelis, ou ensevelis-croix disparue  ou corps perdus  ...; il y a aussi des " échappés" , ou déserteurs , ou " civilisés d' un seul coup"; il y a " de tout"....

 

 

 

 

 

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