Ces galeries assurent les liaisons entre le Bloc B7 –entrées, dans le Bois de Sourcillon-Fontaine, et les blocs de combat loin au Nord, colline du bois du Chénois ; s’y ajoute l’égout qui évacue les eaux d’infiltration ;
Partant de B7, et après avoir descendu l’escalier de
à un coude, destiné à interdire l’intrusion ennemie dans le fort à partir du B 7. A ce blockhaus de galerie,arrive, par le plafond, une gaine de cables téléponiques venant de la boite de connection, petit blockhaus au ras du sol, 25 mètres au dessus,dans les prés. ( une autre se trouve à la sortie d'un égout,dans les bois).
Peu après, on trouve les encadrements des portes cuirassée et étanche. On parcourt une centaine de mètres, et on arrive au casernement : casernes à gauche de la galerie et cuisine –vivres à droite (il n’y a pas de réfectoire ; seulement des tablettes rabattables rivées aux murs de la caserne)
La galerie de 1,60m de large se prolonge en ligne droite vers le nord sur
Il y a également dans cette longue galerie deux puits-silos à graviers et deux puits-cuves à eau.
- puits-silos à graviers: ce sont des réservoirs supérieurs, latéraux à la galerie et chargés de gravier ; une vanne-volet occulte la trappe du bas. En cas d’intrusion ennemie dans la galerie, on érige une barricade de sacs de gravier, mieux que des « sacs de terre », derrière laquelle on peut lutter (« Vaux, toujours Vaux ! »). Dans la galerie-égout, se trouvent également deux autres silos à gravier, pour les mêmes raisons, d’autant plus que cette galerie, souterraine, voit sa voûte se rapprocher de plus en plus de la surface du sol, qui tombe en pente raide sur
- Puits-cuves à eau: ce sont des puits verticaux de
Tout le long des parois de cette galerie principale courent les câbles électriques venant de l’usine et montant vers les avants, ainsi que les fils téléphoniques.
On arrive au premier embranchement, lieu de la sous station électrique, (abaissement des tensions par groupes convertisseurs, en voltages directement utilisables par les utilisateurs des avants (400 volts, 110 volts, etc).
Sur la droite : dans une autre galerie, toujours ferrée, de
On arrive au bloc B1 : son pied de cage d’escalier, la première fois qu’on le voit, offre un spectacle dantesque, prenant, saisissant, angoissant : la cage est encombrée de débris et de blocs de béton provenant du haut, tombés lors de l’explosion par minage de la tourelle d’armes-mixte. En éteignant les lumières (des torches !) on peut apercevoir,
Sur la gauche de la sous-station électrique, on parcourt
En reprenant la galerie principale, sur
DOTATION en MUNITIONS : En général , les munitions, en particulier les coups-obus de 75mm, 135mm, obus de mortiers de 81mm, coups complets de 47 A Chars(ou 37mm), et les cartouches de mitrailleuses ou F.M, sont normalement entreposées dans un magazin principal, le M 1, situé prés de l'Entrée -munitions, à l'arriére, en souterrains, dans la normale des choses de la Ligne Maginot "première"; des dépots "avancés se trouvent au pied du bloc utilisateur, et un 3eme petit dépot se trouve dans la chambre de tir.
Au Chénois, de deuxième génération, il n'y a qu'un dépot avancé, prés du B5 ; mais, alors qu'il aurait pu etre entre B5 et les arrières, protégé par 35 à 38 mètres de sols argileux et calcaires , il se trouve "en avant " de B 5, avec seulement une trentaine de mètres de sols argile-roches calcaires en bancs. Dotations théoriques : ^ 4000 coups de 75mm par pièce
600 coups complets de 47 mm anti-char/pièce,
140.000 cartouches 1929 C de 7,5mm par Jumelage de mitrailleuses MAC 31
600 Cartouches de 25 mm anti-char
40.OOO cartouches 1929 C de 7,5mm par fusil-mitrailleur équipant les clochesGFM:
1000 cartouches 1929C de 7,5mm par F.M 1924-29 de porte, de défenses arrières, ou de fossé-diamant
50 grenades DF par fossé diamant (lanceur)
100 obus-grenade de 60mm pour mortier d'embrasures de cloche GFM (mais ,il n'y en a pas, les sabot ad-hoc n'étant pas fait pour les embrasures des cloches modèle B)(le problème sera dramatique à la Ferté: apparemment les guetteurs se rendaient compte que des Allemands montaient vers eux, non vus, et non tirables, sauf au lance-grenades, à partir de l'autre bloc, en téléphonant pour se faire tirer dessus, ou au pied, mais,"yavait pas",; donc , les sapeurs du lieutenant Germer ont pu s'avancer avec leurs charges d'explosif vers leurs objectifs sans être inquiètès par des grenades ou obus de mortiers, seules armes à tirs courbes et rapprochés pouvant les atteindre.
600 Coups de 60mm, obus-grenades, pour l'affut lance-grenades du bloc B1, mais "yavait pas", parceque le tube-lanceur de l'affut L.G, même système que les mortiers de 81mm: incidence à 45 °, variation de la distance en découvrant , ou fermant des orifices situés le long du tube- le tube-lanceur de 60mm " n'était pas au point"; car parait-il (et çà doit être vrai, tenu d'un vieux lieutenant du Matériel, en CLRM, aux FFA, qui les avait vu en arsenal): "au bout d'une dizaine de tirs, le tireur commençait à être mal à l'aise ,gênè à cause des fuites de gaz (C.O)" : UN: il pouvait porter un masque à gaz, et DEUX /être changé au bout de 30 tirs
. Ce genre de mortier de 60mm a été réutilisé o'u ? ?? - Question pour un champion "allez Julien LEPERSE" : à DBP = Dien Bien Phu, en petits blocs-béton ,fin 1953 et fin en Mai 1954, remenber .
Au Chénois, au pied de chaque bloc, en bout de galerie, se trouvent un ou deux chambres de stockage des munitions, également stockées en chambre de tir.
On continue la galerie sur
à droite, petite galerie de
à gauche, on trouve, après une cinquantaine de mètres, le pied de l’escalier montant au B3, 25mètres plus haut, bloc tirant vers l’Ouest : Margut , Sapogne, Château de Tassigny.
Comparé aux gros ouvrages « classiques » de
Construction des galeries :
Les galeries ont été forées et construites comme les galeries de mines ou les tunnels, à l’exception de l’égout qui, sur sa moitié, a été construit en tranchée ouverte, puis (mal) comblée (et non terminée : les déblais s’accumulent dans un coin de bois…) .Les roches dures calcaires extraites ont été façonnées en moellons qui ont servi, maçonnés puis enduits de sikalite, à construire voûtes et murs de
La galerie est en pente afin de favoriser l’évacuation des eaux d’infiltration (malgré l’épais crépi à la sikalite). Cette pente, à 2%, est faible pour ne pas gêner la montée des convois des trains de lorrys à locos électriques à accumulateurs, chargés de munitions sur les voies de
Cette galerie principale, au niveau usine, risque fort de se ruiner, et d’éclater par la pression des eaux et l’absence d’entretien physique des occupants (à savoir le Conservatoire –Natures louant, en surface, l’emprise des blocs (et non l’intérieur des locaux ; mais …), noyant pour toujours l’intérieur du fort (et les chauve-souris qui s’y trouvent peut-être, peu vues :2 spécimens).
DOTATION en MUNITIONS : En général , les munitions, en particulier les coups-obus de 75mm, 135mm, obus de mortiers de 81mm, coups complets de 47 A Chars(ou 37mm), et les cartouches de mitrailleuses ou F.M, sont normalement entreposées dans un magazin principal, le M 1, situé prés de l'Entrée -munitions, à l'arriére, en souterrains, dans la normale des choses de la Ligne Maginot "première"; des dépots "avancés se trouvent au pied du bloc utilisateur, et un 3eme petit dépot se trouve dans la chambre de tir.
Au Chénois, de deuxième génération, il n'y a qu'un dépot avancé, prés du B5 ; mais, alors qu'il aurait pu etre entre B5 et les arrières, protégé par 35 à 38 mètres de sols argileux et calcaires , il se trouve "en avant " de B 5, avec seulement une trentaine de mètres de sols argile-roches calcaires en bancs. Dotations théoriques : ^ 4000 coups de 75mm par pièce
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HABITANTS Temporaires de portions de galeries : 276 chauves-souris de types divers, gérées par le CREPESC, qui viennent les visiter et surveiller ( car telles sont les régles de Natura et du Ministére de l'Ecologie, et de la Convention de Berne : élevage interdit) ; elles nichent l'hiver , dans la caserne , et l'été , prés de leur garde -manger à savoir le B 1 à proximité du bois garni de hannetons...Mais de toutes façons, dans tous les "trous" , il y a des chauves-souris ; exemple : site : http://1 ber.free.fr , site de Philippe EMONET sur les deux Casemates STG de la ligne C E Z F de Brandeville ," l'auteur avec des membres de d'équipage actuel" , soit un " équipage de 3 à 400 chauves-souris" qui volent-volètent l'été (l'auteur est en short, donc , en été, puisqu'on ne porte pas de short en hiver à Brandeville") . A remarquer : ces chauves-souris vivent leur vie, sans "gestion particulière" ,ou surveillance, sauf par les vaches qui boivent dans une casemate, et par le paysan-propriétaire qui y a installé une pompe à eau dans la casemate..
L’égout : c’est une galerie de