JMO 33eme R.I.C.M.S , 1er MAI 1940. M.P 3/07/2011.
Pour plus de renseignements sur le 33 eme RIC/RICMS : voir également parcours de cette unité sur ATF 40;( armements, cartes des combats...L 33 eme RIC/ RICMS, 7 eme DIC , a combattu , et freiné tout le long de sa retraire sur une bande de terrain de 5 à 10 km, en luttant pied à pied ( voir Caporal chef de l ' Epine).
De ATF 40 :" 33 eme RICMS , fait partie de la 7 eme DIC, Général Noiret , réserve de GQG , troupes de série A,avec le 7 eme RIC , le 57 eme RICMS , 32 RACMM et 232 eme RALCMM , plus le 77 eme GRDI;".RICMS : régiment mixte : encadrement européen , 40 % de soldats Sénégalais ( de l ' AOF et l ' AEF; pour les " pas au courant de ces sigles : Afrique Occidentale Française et Afrique Orientale Française ; pour la plaisanterie , et la culture : voir et revoir , le sketch de Francis Blanche et de Pierre Dac, anthologie de l ' humour et de la culture ; fermons la parenthèse ).
ORDRE DE BATAILLE DU 33 ème R . I . C .
Au départ de MONTAUBAN .
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E.MR Lt Colonel CRAPON Cie de CDT /Lieutenant DERRIEN
Chef de Batt TREMOULET VEDEAU
Capitaines SIE BEAUTES
LARTIGUE DENAT.
Lieutenants GEGOUE C.H.R Capitaine THEVENARD
GALAN Lieutenants ROUGE
PEYROLE DARROT
Méd. Capit CASTEX MAURY
Lt Vétér CHASSAING pharm Lt LOURTEAU
Dent Lieut ROCHETTE
CRE Lieut DRUARD
S/Lt GODEFROY
LE GORGEU
I er BATAILLON.
Chef d e Bat LEGATELLOIS 3 eme Cie Cap VIMAL DU
Capitaine GRAS BOUCHER
Lieutenant BARBIE Lt BOURLON
Médecin Lt BERNARD DE BEAUMONT
CHEYLAT
I er Cie Capit ANTONIN C/A:/ I Cap LALUQUE
Lt CHASSAING Lt PAREN
LOUPIAS DELPLA
COMBROUX S/Lt VAR
2 Eme Cie Capit MAITRE
Lieut DELORD
DALLE
S/Lt JEZE
2 Eme BATAILLON .
Chef de Bon AMIEL Capitaine BRUNE
Lieutenant GAUSSERAND Médecin Lt CATAHALA
5 eme Ci Capit BARADEL 7 eme Cie Cap GUINTINI
Lt TOUZEAU Lt ITHURRART
LAVAL LAPEYRERE
COTE S/Lt SAOLI
6 eme Cie Capit CHABAL C.A/2 Capt GAYRAUD
Lieut FERRE Lt MATTEI
S/Lt LE GALL CHANCHE
GUILCHER ROUMIEU
3 eme BATAILLON.
Chef de Bataillon PICOT D’ASSIGNY d’ ALIGNY ?
Capitaine POTARD Lieutenant LASALLE
Médecin Lieutenant PRADERE
9eme Cie Capit LIVROZET 11 eme Cie Lieut BERTHET
Lieut LEROY BARTHES
TERRET ISSOULHE
SALLES S/Lt DUCAMP
10 eme Cie Cap MARTIN C.A/3 Capit PADOVANI
Lieut SALESSE Lieut GUIGNET
S/Lt BALBIN SABATHIE
GAUDY REY .
(feuille – débris reconstituée ! Noms : pas toujours surs ; organigramme habituel).S C.M.
1 er MAI 1940. ORDRE DE BATAILLE DU 33eme R.I.C.M.S, départ de VRECOURT
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Lieutenant –Colonel CRAPON. Chef de bataillon TREMOULET
EMR . Capitaines LARTIGUES CHR Capitaine THEVENARD
SIE Lieutenants PONCET
Lieutenants DALLE DARROT
GALAN GEGOUE
PEYROLLES LOURTEAU
Méd.Cap DENACLARA Dent.Lieut ROCHETTE
Véter .Lt CHASSAING
CDT Capitaine ANTONIN CRE capit GRAS
Lieutenant VEDEAU Lieut GODEFROY
BEAUTES DELORD
S/Lieut GROSMANGIN .
I er BATAILLON .
Chef de bataillon SCHNEIDER Lieutenant BARBIE
Capitaine LIVROZET Médecin S/Lt DUBARRY
I ère Cie Lt DENAT 3 ème Cie Capitaine REGINENSI
LOUPIAS Lieut GISSELBRECHT
S/ Lieut RINER S/Lieut BONVIN
JEZE BOURLON
2 eme Cie Lieut TAVERT C.A 1 Capitaine MATTEI
GAVILLOT Lieut OUTIN
S/LIEUT GAUDY PAREN
GALEAZZI VAR
2 e BATAILLON
Chef de Bataillon AMIEL Lieutenant GAUSSERAND
Capitaine REVIRE Médecin Lt CHARBONNIER
D°S/Lt BRODEUR
5e Cie Capitaine MAITRE 7 E Cie Lieut d’HERBES
Lieut BOCQUET DELPLA
MARY ISSOULHE
S/Lieut MULLER S/Lt SAOLI
6 e Cie Capitaine CHANCHE C.A/2 Capit.ne GAYRAUD
Lieut BICHOT Lieut TOUZEAU
CHASSAING ROUMIEU
S/Lt LE GALL ROUSSET
S/Lt MARSAL.
3 e BATAILLON .
Chef de bataillon FOUET Lieutenant LASSALLE
Capitaine GANCELLIERI Médecin-Lt PERELLON
9 E Cie Lieut FALL 11 e Cie Capit GUINTINI
LEROY Lieut ALIZART
FAVRE BOHN
S/Lt LE GORGEU GUIGON
10 e Cie Lieut BOUAN C.A/3. Capit PADOVANI
LAMBERTIE Lieut BERTHET
S/Lt DUCAMP REY
BALBIN S/Lt MONTOSSE
OFFICIERS à la suite ayant participé aux opérations.
Chef de Bataillon GERVAISE , cdt le III / 33.
Capitaine BRUNE , cdt la CDT
Lieutenant DRUART , adjoint au Chef de Corps.
Lieutenant MAURY , Chef de section.
Lieutenant COTE , Chef de Section. (note perso :il n’y a pas d’Aspi,ou d’Adjudants,Adj-Chefs Chefs de section , dans cte-pays- là ?) S C.M. Réglements:
.MERCREDI 12 JUIN 1940. ( Suite du J.M.O) Matinée assez calme : les unités s’organisent sur le terrain.
A 14 h 30 , une attaque allemande est déclenchée sur BARON et le front tenu par le II/33 . Cette attaque est précédée par une préparation d’ artillerie assez violente , et un bombardement par avions volant bas de nos positions autour de BARON . Les Allemands tirent de nombreux obus fumigènes pour aveugler nos observatoires , et désorganiser notre plan de feux . Le combat se poursuit jusqu’à 17 heures , sans que l’ennemi puisse entamer la position . A 17 heures , tout parait se calmer ; Mais à 17 heures 45 , l’attaque allemande reprend sur BARON , après une nouvelle préparation d’ artillerie e t de mortiers d’ infanterie tirant des obus fumigènes L’ attaque échoue à nouveau devant le tir de nos mitrailleuse et de nos fusils-mitrailleurs , et à 19 heures , le calme se rétablit .
L’ artillerie d’appui direct n’a apporté au Régiment , au cours de cette affaire qu’un soutien assez décousu . La liaison avec le groupe d’artillerie n’ avait été prise que tard dans la matinée , par suite d’ un changement dans le plan d’emploi de l’ artillerie , et les liaisons téléphoniques avec l’arrière furent interrompues dés les premiers tirs ennemis . Le moral des troupes sénégalaises , décroissant au cours des journées précédentes par suite des fatigues de la marche , parait remonter à la suite de l’attaque .
Mais , à 20 heurs , le Régiment reçoit à nouveau un ordre de repli sur LAGNY . Le mouvement commence dés la tombée de la nuit sur l’itinéraire suivant : BARON , MONTAGNY-Ste-FELICITE , DAMMARTIN EN GOELLE , St MARD , CLAYE – SOUILLY . Une compagnie du III / 33 assure la sécurité du mouvement de repli . La longueur approximative de l ‘étape : 70 kilomètres.
JEUDI 13 JUIN 1940.
A CLAYE- SOUILLY , le Régiment reçoit l’ordre de stationner comme suit : I /33 à MONTJAY , III / 33 à VILLEVAUDE , E.M et CDT à BORDEAUX ( région sud-ouest de CLAYE – SOUILLY ) . Le II / 33 et la C R E sont mis à la disposition du Colonel Commandant le 4 eme R.I.C , pour assurer la défense des passages sur l’ OURCQ .
Dans la soirée , de nouveaux ordres de repli parviennent au Régiment . Direction : région de SERVON – SANTENY . Le mouvement commence à 23 HEURES , sur l’itinéraire suivant : BORDEAUX , POMPONNE , VAIRES – sur- MARNE , NOISIEL , LOGNES , EMERAINVILLE , COMBAULT , PONTAULT – COMBAULT , LESIGNY , SERVON. Longueur approximative de l’étape : 25 kilomètres .
VENDREDI 14 JUIN 1940. E n fin de marche, les unités stationnent comme suit : E.M – CDT - CRE - CHR à SERVON.1 er Bat. à SERVON;2 EME ET 3 E Bat à SANTENY. L a CHR , sous le commandement du Capitaine ANTONIN , n’avait pu être touchée par l’ordre de repli . Mais elle se met en route suffisamment à temps pour ne pas être surprise par les Allemands , et rejoint sans encombre le point de destination. A 123 heures , nouvel ordre de repli . Tous les éléments à pied du Régiment sont enlevés par camions et transportés à MOIGNY . Les T . C et les trains font mouvement par voie de terre (T.C : trains de combat : je pense , mortiers , mitrailleuses, outils de parc , caisses de munitions, grenades , et fourbis divers mis sur « arabas » tirées par des « brêles et les roulantes !! , comme s’étaient encore le cas en 1950-55 dans la Coloniale (et ailleurs !))NOTE ). ..Les unités bivouaquent à l’arrivée , dans les bois au Nord de MOIGNY . L’ Etat- Major s’établit à la mairie du village .
Le mouvement en camions a été très LONG , par suite de l’encombrement des routes , chaque jour plus considérable . L’avance allemande provoque , en effet ,l’ exode général des populations civiles et les interminables convois de réfugiés gênent , dans des proportions considérables les mouvements exécutés par les troupes.
SAMEDI 15 JUIN 1940 .
A 3 heures , le Régiment reçoit l’ordre de poursuivre le repli .Les unités (éléments à pied) embarquent en chemin de fer à la gare de MAISSE . Les trois bataillons , et les U.N.E prennent place dans un seul train , composé de wagons sans toit . Les hommes sont tassés dans ces wagOns , et doivent , pour la , rester debout pendant tout le trajet . L’ Etat – Major , les trains et les T . C auto et hippo font mouvement par voie de terre . L’ Etat- Major s’ installe à la MATHOLIERE , château au sud de TIGY . Les éléments embarqués doivent , en principe , débarquer à CHATEAUNEUF .
DIMANCHE 16 JUIN 1940 .A 4 heures , les Bataillons , la CDT et la CRE , sous le commandement du Chef de Bataillon SCHNEIDER , commandant le I / 33 , débarquent sur ordre supérieur , à la gare des AUBRAY , et font mouvement , par la route, sur St- CYR – en – VAL ( longueur de l’étape : 12 kilomètres ) . Les unités bivouaquent dans les bois aux abords de cette localité . A la nuit , les unités sauf le I / 33 , font mouvement par la route pour gagner les bois au Nord - est de CHERUFEAUX ( longueur approximative de l’étape : 25 kilomètres ) . Le mouvement s’exécute sans incident notable , mais la troupe est excessivement fatiguée , et cette fatigue commence à réagir sur le moral des hommes . Le I / 33 est conservé par le commandement local , pour être engagé en direction d’Orléans , où les Allemands tentent de passer les ponts de Loire .
LUNDI 17 JUIN 1940 .
L’ ennemi a occupé par surprise les ponts sur la Loire à Orléans et le I / 33 reçoit mission de les contenir au Sud de la rivière . A 10 heures , le II / 33 reçoit l’ ordre de s’ établir sur la Loire , entre SIGLOY et la lisière Ouest des bois de St BENOIT , pour interdire à l’ ennemi de passer la coupure par des moyens discontinus . Le III / 33 reçoit à 11 heures mission d’organiser le village de TIGY en point d’ appui imperméable aux engins blindés et à l’infanterie . Le P . C du Régiment se porte au Château de MONTISAMBERT , au sud – ouest de NEUVY – en – SULIAS .
MARDI 18 JUIN 1940.
Le I / 33 , qui a été retiré du combat au Sud d’ Orléans , bivouaque à nouveau à proximité de St – CYR – en – VAL , en attendant l’arrivée de camions de transport , tout à fait problématiques .Un nouvel ordre de repli parvient au Régiment dans l’après- midi .
Le I / 33 est dirigé , par la route , sur les bois au nord –est de NOUAN .
Itinéraire : St – CYR – en – VAL , MARCILY en VILETTE , MENESTREAU , VOUZON , LA MOTTE – BEUVRON , NOUAN – le – FUZELIER ( longueur approximative de l’ étape : 40 kilomètres ).
A 12 HEURES , le III / 33 passe sous les ordres directs du Colonel TURQUIN commandant l’ I.D. C/7 et l’arrière - garde de la 7 ème D . I . C .pour constituer avec le G . R. D et le B.A.T.S un échelon de repli sur la ligne : LA MOTTE – BEUVRON ,CHAON , coupure du BEUVRON .
A 23 heures , le II / 33 , la C D T , la C R E et la C H R commencent le mouvement sur NOUAN – le – FUZELIER , par l’itinéraire suivant : TIGY , VANNES -sur- COSSON , SENNELY , SOUVIGNY , CHAON , les HAUTS – JARRIERS , NOUAN – le – FUZELIER ( longueur approximative de l’ étape : 40 kilomètres ) . Le II / 33 a laissé sur la Loire la 5 ème C ie F .V q ui ne doit décrocher qu’ à 1 heure , le 19 Juin 1940 .
MERCREDI 19 JUIN 1940.
Le décrochage de la 5 ème Cie s’effectue dans de bonnes conditions , malgré la pression de l’ennemi , assez sérieuse .
A 1 heure , les éléments du Régiment ( colonne hippo de la CHR , de la CDT et de la CRE , éléments à pied du II / 33 , de la CDT de la CRE ) passent au point initial fixé par la 7 eme D.I.C au carrefour 600 mètres Sud de Vannes . Vers 7 heures , les unités parviennent à proximité de VAUILLY ,où se trouve la P.C du régiment , et bivouaquent pendant 1 heure ½ environ.
A 9 heures , le repli reprend . Direction : DAMPIERRE –en-GRACAY . Itinéraire : VAUILLY , NOUAN-le-FUZELIER , SALBRIS , VIERZON , St GEORGES – sur-la PREE , MAISON-FORT ( Longueur approximative de l’étape : 55 kilomètres ).
Le village de DAMPIERRE-en-GRACAY était bondé de troupes de toutes armes et de services , les unités bivouaquant dans les bois aux alentours de MAISONS-FORT , pendant que le P.C du régiment s’établit dans cette propriété.
Le III / 33 , qui fait partie de l’arrière-garde de la 7 eme D.I.C et qui combat en retraite sur l’itinéraire de marche indiqué plus haut , est assez violemment pris à partie par l’ ennemi , en particulier à NOUAN et à SALBRIS .La troupe est très fatiguée, et son moral peu élevé
JEUDI 20 JUIN 1940.
Les bataillons ( II / 33 et I / 33) et les U.N.E ( ?) se reposent dans leurs bivouacs. Dans le courant de l’après-midi , le régiment récupère les débris du III / 33 . Ce bataillon , parvenu à VIERZON dans la matinée , a trouvé les ponts sur le CHER détruits et a dû chercher vers l’Ouest d'autres points de passage. Certains de ses éléments passent la coupure aux ponts de CHATRES et de THENOUX, d'autres passent la rivière à la nage. Dans la soirée, des camions sont promis au régiment, pour continuer le repli. Mais les camions n'arrivent pas, et, sous la pression de l'ennemi, qui a franchi le CHER à MENNETOU et à CHATRES( ponts non détruits) le régiment commence le mouvement à pied, en direction de BRION, sur l'itinéraire: GENOUILLY,GRACAY, VATAN, carrefour de la MAISON NEUVE, BRION.( à suivre, + tard...)