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Présentation des voisins

LES VOISINS 

 

 La Ligne Maginot est une fortification linéaire.

Cela aurait pu  être une fortification comme le Pré Carré de Vauban, consistant en des forts sur les voies de passage, pénétrantes, ou rocades, ou bien des positions échelonnées vers l’intérieur.

 Elle n’est, pour les régions Nord-Est,  qu’une ligne courant à 5-10 km à l’intérieur du pays, parallèle à la frontière française, de la frontière suisse à la mer du Nord ( à moins de 10 km de la frontière, donc à portée de canon, c’est un casus belli).

  Pour les Alpes, le système « ligne » disparaît, (sauf  dans le secteur Alpes-Maritimes, de la mer jusqu’au col de Turini-Plan Caval-Massif de l’Authion) ; on se retrouve dans un système

de « bouchons » d’axes : fort de Rimplas, ou ensemble du Col de Larche ou barrages du Lavoir-Pas du Roc, ou Saint Gobain –Saint Antoine, etc.

  Pour la frontière tunisienne –l’Italie est en face, en Cyrénaïque, peuplée de  un million d’Italiens « transportés », agriculteurs et commerçants,- l’obstacle à la possible invasion du Sud-Tunisie est axé sur l’oued Mareth, de la mer de Cyrthe, jusqu’aux collines tourmentées de Matmata (grosso-modo) ; cette position, dite Ligne Mareth, s’apparente aux  fortifications des Ardennes-Ouest, ou du Nord : elle est constituée d’une ligne de casemates genre STG . (Mussolini avait enflammé les foules, en novembre 1927 : « Nous reprendrons les Savoie, Nice, la Corse,…et la Tunisie»)...( la Tunisie, qu 'il voulait rajouter à la Tripolitaine, " récupérée" , et dans laquelle un million d' Italiens " trés pauvres" avaient été transplantés en colonie de peuplement , et de production de blé ;Mussolini ne faisait que reprendre les dispositions de l ' empire de Rome , dans lequel la Lybie actuelle  était un grenier à blé avec sa capitale ,Leptis Magna... ).

 

 

Case L.MARETH,canon 25MM A.C  bloc de la Ligne Mareth, Sud Tunisie, Novembre 1998, oued Mareth.

 

 

 

  La Ligne est donc constituée d’éléments fortifiés, soit casemates, soit blocs, soit forts. Le système  est issu de la doctrine Vauban « arrêts sur la ligne des feux », doctrine qui utilise les feux de flanquements plutôt que les feux directs. (et, vers 1964, une revue d’histoire avait lancé : « que les ouvertures de tir étaient montées à l’envers ! »). Donc, pour avoir des feux de flanquements, il faut que les ouvrages  soient proches, se voient, et ainsi puissent s’épauler mutuellement, et faire des tirs d’épouillage au profit des voisins.

. Cela a été fait par les G.O Hochwald et Schoenenbourg, qui, grâce à leurs tourelles de 75mm  tiraient l’un vers l’autre, à 500 m au-dessus des blocs, des obus avec fusées « à temps», en tir de DCA (non prévus par les textes et le sacro-saint règlement !!!) ; résultats : les Stukas qui bombardaient sont « allés voir ailleurs ». Hélas, la guerre était déjà perdue !

 

Cette technique entraine l’installation de casemates ou d’ensembles fortifiés, tous les 500 à 600 mètres, sur la même ligne, les forts gros-ouvrages étant distribués tous les cinq à six km en moyenne, (sauf dans l’arc de Thionville, boisé et vallonné, et entre Cap Martin-Sospel-Breil sur Roya, archi coupé, touffu-garrigues, pénétrable et indélogeable si intrusion ennemie). Le tout est relié par transmissions par - radios émétteurs-récepteurs (mais quasi interdiction de l'utiliser , -" chut- chut"), - et par liaisons téléphoniques enterrées , reliées à des boites de connexion , boites relais , logées en blockhaus ras du sol, en arriére de la ligne et des observatoires ; maillage trés dense ; réseau enterré à 3 mètres de profoneur, en buses de béton , ce qui fera croire à certains, que tous les ouvrages sont reliés par galeries souterraines , donc qu'on peut accéder de l'un à l'autre à pied...( discrétion absolue quant aux liaisons téléphoniques, sauf , quand l'ennemi est derrière la ligne, et qu'il se connecte sur les boites; ce qu'il s'est passé en Lorraine...

 

Dans le cas de la Tête de Pont de Montmédy, qui couvre 45 km, des approches de Sedan jusqu’à l’Est de Vélosnes, ce système est un peu plus allégé, devant l’urgence de fortifier, mais surtout devant le manque criant de finances.( le gouvernement du Front Populaire réarme,mais il n'y a pas assez de capitaux,"l'assurance-guerre coûte trop cher"(budget "à plat").

En 1938, la construction n’est pas achevée :

 - de Douzy, au pied d’Amblimont, jusqu’à Donchery  et la Bar, limite du G.A1, il n’y a que des fortifications légères, genre STG, Barbeyrac, FCR …).

 - Au fort du Chénois, il manque le bloc B 6, tourelle d’artillerie modèle 1933, à deux canons longs de 75mm, 'coût d'un bloc et tourelle modéle 1933: plus de cinq millions de francs!)

- le fort de Vaux les Mouzon-Amblimont n’en est qu’aux stades piquetages, et quelques fouilles avancées.(coût du projet :env 45 millionsfcs).

 La construction « saute » une position de casemates sur deux : par exemple, - entre la casemate double de Moiry et celle simple de Sainte-Marie, plus à l’Est , il n’y a pas de vue, ou de bloc, mais seulement  des croisements de feux ;- vers la casemate de Saint-Antoine et Ecouviez, on profite de la vallée très plate et inondable pour faire une zone d’eaux et économiser un bloc (une guérite en fer sur pylône se trouvait dans les bois et taillis, sur le flanc de colline, jadis ; mais il semblerait que le vent l’ait emportée … ?.). Et , autre exemple flagrant : Sapogne ; il était prévu une double-casemate : soit deux casemates "dos à dos", peu espacées, et réunis par une galerie souterraine à 25 mètres de profondeur ( il reste la cage d'escalier  , de ce projet) ;  projet réalisé au couple de casemates devenues "petit-ouvrage de la Ferté" ; ailleurs, beaucoup de casemates "doubles" sont dos à dos, mais sans liaison par galerie .

 Sur la carte géologique à l'échelle 1/80.000e , levée en 1832 (ré-actualisée en 1925), on peut voir que tout le mouvement de terrain, croupe, qui va de Margut à Thonne-le-Thil est marqué "anciennes minières", mines à fleur de sol, comme celles décrites par Diderot et d'Alembert dans leur Encyclopédie, au XVIIIeme siècle.

 

 Le fort du Chénois a pour voisins immédiats,

sur sa gauche-ouest : la casemate de Sapogne( P.O mort-né), un km plein Ouest (avec, devant elle, dans les prés, les stries non estompées des buttes anti-char destinées à freiner les dits chars) et celle de Sainte-Marie, invisibles toutes deux (du Chénois, de  B4, on ne peut voir que le P.O de la Ferté à huit km, et entre-apercevoir la casemate simple de Margut).

  De Chénois /B1, sur sa droite-Est, on peut parfaitement voir (chose rare sur la Ligne, recouverte de bois ou taillis) tout le développé  des casemates : à 500 m, tourelle démontable ; à un km : Christ, puis les casemates doubles de Thonne, Guerlette , sur le versant Ouest de Thonnelle-village, la casemate simple d’Avioth, avec à ses pieds, après la route, une zone d’eaux et fondrières très mouillées.

  On peut apercevoir le bloc B 2 à trois cloches du P.O de Thonnelle, à 7 km, plein-Est.

Du même Chénois /B1, par beau temps (çà arrive) on aperçoit l’antenne du sommet de Molvange, à 59 km (et les panaches de brouillard –et non de vapeur !) de la centrale nucléaire de Cattenom, à 69 km). ( il y a un petit écriteau-directionnel, en haut du B 1…si le vent ne l’a pas emporté ! sacré vent !). Au Nord :     Vue sur la Belgique : on aperçoit le château d’eau, blanc, de Florenville, sur la pénéplaine. Au loin, plein-est, le Pfalz (à 160 km), et 11km sud-est : la citadelle de Montmédy, et les bois de Meuse, (la plus belle citadelle espagnole, après le château de Salses, Pyrénées-Orientales !).

 

Au-delà de Thonnelle P.O, se trouvent : Frénois, Saint Antoine, le couple d’Ecouviez, et Vélosnes G.O, inaccessible, fermé, et consacré aux chauves-souris par le CSL –Nature de Lorraine, pour la sauvegarde d’espèces protégées (Vélosnes G.O  est dans le département de la Meuse, 55, mais l’entrée mixte du fort fait partie du territoire d’Othe, département  de la Meurthe-et-Moselle, 54). Encore plus à l’Est et jusqu’à Longuyon, le secteur défensif de Marville court dans les champs: il est composé de casemates légères, en deux lignes, au dessus de la coupure-talus de la Chiers, toutes pas ou mal terminées sur une douzaine de kilomètres.Ensuite , dés Longuyon Est ,commence la Ligne " lourde " ,Ferme Chappy ( noyé depuis peu) Fermont , etc...

 Toute la Ligne est parsemée de casemates et de blocs divers.., dont STG, peu terminés, ou pas ,et de blocs Barbeyrac pour Hotchkiss : rien que sur les cinq kilomètres entre le bloc B4 du Chénois et la casemate et le village de Margut, on dénombre plus de quarante postes de tir pour mitrailleuse Hotchkiss et cinq canons de 25mm, abrités, en flanquement, plus un F.C.R double et  Six observatoires béton ou guérites fer et béton , ce en arrière des casemates de Sapogne, Sainte Marie et Moiry.

    bloc 2 Hotchkiss long RN 43/Margut     2 plateformes tir Hocthkiss/8 à 10 soldat

 Commentaires sur ces deux photos:petit bloc le long de la RN 43, tirant vers Margut, sont trois, verrouillant un vallon, entre la casemate de Moiry, au Nord, et celle ,simple de Margut, qui fait face de l'autre côté de la Chiers, au bloc 47 AC de la Ferté. Deux mitrailleuse Hochtkisse, solides, cadence: 450 coups.minute, servies par 8 à 11 hommes, tirant avec un angle de site de 40-50 degrés. " En face", il y a la MG 1934, cadence:900 coups/minute, pouvant tirer d'un "tobrouk", pill-box, équipé d'un circulaire, d'un bouclier, plat ou enveloppant, 3 hommes dans le pill-box, ce depuis leur invention au cours de la 1ere G.M ( il y en a Vregny, Soisonnais-pas Margival!, et vers les creutes du Chemin des Dames) .Cherchez l'erreur!: 5 à 8 bonhommes de moins en positions, et, remis fantassins-piétons, avec un équipement général de 17,2kg au lieu des 20 kg de barda! différence, possibilté d'emport de 3 kg de munitions en plus!......

 

  Toutes ces fortifications sont privées donc : accès interdit (sauf autorisation du propriétaire, évidemment) ; accès à Vélosnes, verrouillé ; au Chénois, également (pour le moment !) (Il faut laisser le temps aux tanks).Visites des dessus trés possibles , en faisant attention où on met les pieds , cas général partout , y compris dans les rues ou chez soi.....:trottoirs , crottes de chien, bornes basses, marches d' escaliers , chien qui dort dans le couloir, etc....

 

.....Retraite de la T.P.M /  Voir " bezonvaux.eklablog.com/juin1940-laretraite-française-a. ; tout y est.

   - Porte grille de Thonelle bloc B 3- Entrée , découpée par des membres du Conservatoire-Nature en Juillet 2012 , et récupérée par la Ferté, et installée " inside" , par on ne sait quel système...( mais , récupérée) ( "les parpaings ....") porte Thonelle B 3 , rentrée à la Ferté.

 

  -  Illustre voisin , basé à 6 - 8 Km du Fort du Chénois, en Mai 1940 ( pas encore illustre) , un beau  jeune homme, avocat stagiaire , enrôlé au 23 eme R.I.C , Régiment d'Infanterie Coloniale : le sergent-Chef  François MITTERAND . Basé à Olisy sur Chiers ; positions : intervalles dans les parages de Chapelle St Donat, St WALFROY, dans les bois aux alentours..." ( est-il allé vers le Chesnois ? mystère; pas au fort, car accés trés règlementés).Sergent-chef François Mitterand, 23emeRIC

 

VOISINS-"habitants" du fort du Chénois: 276 chiroptères , protégés, basés à B 1 dans l'immense (35m) cage d'escalier (voir les déjections:15 cm d'épaisseur) ; répertoriés par le CPEPESC Lorraine , point bleu sur état du CPEPESC  no FR 4100155 . Repris : Case Avioth , point bleu mais zéro chiroptère , Fort de la Ramonette (Vélosnes) : 130 , Thonnelle P.O : 2 points bleus : 130 chirptères  , tunnel ferré de Montmédy (malgré les trains , bruyants et ferraillants ): 7  , mais le mieux : Montmédy-citadelle , dans maison en cours de rénovation : 186 grands-rhinolophes !    dernieres répertoriations du CPEPESC-Lorraine  HOLVING de 2012. ( pus : une mésange , un oiseau-passereau et un loir )  Comptage du 9 Février 2015 : environ 550 animaux. ( vivent dans la quiètude).

  

  NOTA BENE / la nature appartient à tout le monde, surtout les espaces publics et/ou communaux, ou nationaux ; mais il ne faut pas aller déranger autrui dans  sa demeure, ou son bétail dans les prés, ou fouler les cultures, ni déranger qui que ce soit ; comme ne pas s’étendre  PARTOUT indûment parce que « ya personne dans l’coin ; on peut y aller ! ».(loi du fait accompli, et loi du plus fort) ; 

 Sur la TPM , Tête de pont de Montmédy, exellent reportage de 12,17 minutes réalisé par C V P en octobre 2009, visible par Dailymotion, à "Tête de pont de Montmédy".

  boite de connexion entre StWalfroy et P;O LA FERTE caserne-la-ferte-P.O la Ferté au fond

   -  Aux dernières nouvelles , d' Avril 2014 , la Ferté va se " faire une beauté": 250.000 euros ont été alloués pour construire une maison d' acceuil- billeterie, toilettes, musée-salle de conférences, etc, externe, entre le bloc B 1 et le bloc B 2 et la casemate de 75mm-Est, plus une voie d' accés , un parking bétonné , et un paysage; accord de l ' ABF, aides du Conseil Général, Régional , Etat... " çà se visite , et les gens s' interesse à l ' Histoire , et aux fortifications ; il faudrait donc que certains se penchent sur les autres sujets : Fort du Chénois, voisin  à cheval sur deux régions , et pendant du Petit-Ouvrage  , les voies romaines, etc , etc....TYVM. (Un miilion,300000 euros avec FERDER,Europe, France,Région...;tant mieux pour eux;bien que l'histoire ne soit pas oublièe)

 ....Les constructions situées à l'ouest du B 7, dénommées " champs de tir" ( "quels tirs ?dur , au fusil !) sont plutot un début de construction d' une casemate genre CEZF destinée à battre toute la valée de Vaux les Moines....exellent chemin d'infiltration)

 

Toutes les photos de 1940 et 1941 sur la Ferté et sur Thonnelle sont à SARDA C.M.

 Elles proviennent : La Ferté, de feu Mr HERAUX , qui fut photographe à Charleville ,et qui de ce fait ,développait  les photos des Allemands ( en gardant des négatifs) ;achetées à lui. en 1985 .

-         Thonnelle : don de feu Mr TAYOT, à St Julien, Lt TAYOT, observateur d’artillerie à Thonnelle P.O ; données pour manuscrit en 1985. Merci pour le code NPI ;

-          (et, sortie des stocks, photo de Mars 2003, normal en Juin 1973, encore visible en Juin 1985, parmi les détritus, coulé vers 1990 :P.O de Coume village)(vive les coumois zé lé villageoises ; signé SARDA KEMPASSA).(rien à voir avec le Chénois !!)

 Quelques photos de disparus .

 

  village de Coume 1984      ds un coin-recoin:tourelleF.T Radio-obs Montcy, Renaud Janvier 85

   .....Pour voir quelques photos du  P.O COUME VILLAGE : voir site " lalignemaginot.wordpress.com" :photos de 1982 , quand le P.O n ' était pas encore noyés dans  les ordures du village.....

Maitresse du Web : Jacqueline Bielli-Roger (fait aussi des films).

Crédit photos : Richard Tucker, Sarda Christian-Marie, Jacques Sauvage, Yan Warzée, Jacquelinne Bielli-Roger ; excuses à ceux qu’on a omis.

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