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Sapogne

 

        Casemate de Sapogne : elle est toute seule sur sa crête longiligne, dans  ses champs  de blé, à côté de son tas de fumier, perdue dans le ciel , point côté  292 mètres.  

      ..... Apparement, ça n'est pas des tirs de 128 mm " normal" , mais des tirs d'obus Röchling tirés avec...peut-être avec le canon de 128mm, l'obus Röchling n'étant qu'un type d'obus et non un calibre déterminé...Photos dégats dans " Röchlings effets", 1er chapitre.

  - Equipage de 33 hommes commandés par le Lt Moisy . Au sujet de son évacuation et-repli , voir site" Ardenistoir". (et " Soldats du béton" de Gérard Giulano , qui traite de toute l ' évacuation de la TPM) . La casemate devait faire un couple , Ouest et Est, dans le projet du 9 Juin 1934 ( " on n ' avait pas attendu la remiltarisation de la Rhénanie , donc la mise en neutralité de la Belgique pour faire des plans et projets") . Et , de fait , la Ligne devait s' arrêter à la Meuse de Sedan, avec le Gros Ouvrage d' artillerie de Vaux les Mouzon-la Truche ( c' est le sommet ; çà n ' est pas un gros mot !)

 

   case Sapogne,projec,     champ de tir 47AC.Fond:PO LA FERTE

    stries-buttes anti-char,et bloc 25 AC     ClAM Est;tirs/Nord;à 1Km:B4 Chénois

      cloche Armes-Mixte Est  Cl GFM,vue par créneau;périscope;vide

 

     desus:GFM et ClAM WEST, tirs/Nord   C A.M;GFM:à droite,bois case SteMarie

 

  façade d'armes tirant vers Ouest:47ACn couples MAC31;GFM GFM, cl A.M :1.25AC,2 MAC31;au fond:la FertéP.O

 

 

Venant de la Belgique, on voit très distinctement sa cloche GFM, qui se découpe sur l’horizon ; et puis, on aperçoit très distinctement les quatre cloches de Sainte-Marie, qui ressemblent à des grandes balles de paille posées sur la crête, car peintes en jaune- par le golf- qui ainsi préserve le passé et l’Histoire.

Cette casemate est intéressante à trois titres, qui la rendent UNIQUE sur la Ligne Maginot (dans la Tête de Pont de Montmédy, il n’y a QUE des choses uniques, bizarres, fruits de la réflexion des ingénieurs, et des militaires ( !), et du manque de sous, et de l’urgence) :

-         cage d’escalier de 19,3 mètres, menant nulle part, sauf …en bas.

-         Essai d’armes nouvelles par les Allemands, en 1943:  le 128 mm modèle 1943;

-         Film-reconstitution de propagande meurtrier et sanglant sur des Sénégalais (dires)

         Terrassements  :bloc : 1300 M 3 , puits : 732 M 3 ,  béton armé : 1800 M 3 , surface du réseau de fils de fer barbelés : 4200 M 2 .

 

-Une cage d’escalier, rampe ferraillée, petit conduit à tuyaux d’air latéral, descend sur sept volées ; en bas : rien ; peut-être une liaison ave Sainte-Marie, 5 à 600 mètres plus loin, vers l’Ouest ? Cela aurait ressemblé  aux casemates de la Croix de Villy,  petit P.O, dénommées Fort de Villy la Ferté ( déclaré Fort, par le sinistre Goebbels, pour sa propagande ; « nous avons vaincu un des plus gros forts de la Ligne Maginot ! » avait-t-il lâché !; et le pire , c’est que le monde entier l’a cru !) . Comment aurait-on pu sortir des déblais, pour construire une liaison avec un voisin, à moins de creuser un puits de service intermédiaire, point de départ d’une galerie de liaison, ou d’un futur P.O à deux blocs ou plusieurs blocs ? peut-être une autre casemate plus à l’Est, pour faire liaison avec les champs de tir de B3 et B4 du Chénois ? (il existe aussi, ailleurs sur la Ligne, un escalier dans sa cage, avec galerie sans rien au bout, comme le : PO de BERENBACH, secteur de Boulay-Moselle,ainsi que dans les casemates Seelberg Ouest et Est, vers Bitche,embryons d'ouvrage non construits et datant de 1932).(P.O avortés), et puits-escalier de 20 mètres à Bois-du-Four-A5). P.O à 4 blocs projeté, apparemment dessiné; mais les capitaux ont fait défaut!!!! (et je n'avais qu'à mieux relire S GABER).

- L’étage supérieur, de tir, vu et photographié il y a …longtemps ( 1972 ?) est" Out de chez Out" :cloisons-béton culbutées, dépecées, deux trous entonnoirs, déchiquetés, semblant être la fin de trajectoire de coups passés à travers les deux mètres de béton armé de la carapace Nord de la casemate. En effet, d’après documents-internet sur maquis du Banel et Williers, les Allemands « auraient essayé en 1942 de nouveaux projectiles pour leurs canons de 88 mm, tirant à partir de Williers », 4 km environ au Nord, sur la frontière belge ; apparemment, de gros impacts  sont (peu) visibles sur l’arrondi de jonction toiture-mur Nord, débris-béton et ferraillage, mais pierres en remblais,  près de la cloche armes-mixte la plus à l’Est, juste au niveau doublage de pierres ; quelques ferrailles sortent du sol et des herbes ; les coups auraient donc franchi quelques pierres, percé les deux mètres de béton armé, et éclaté avec un certain retard contre les ferrailles de la face interne des chambres d’armes, et ce, de manière très violente ; obus Roechling ?; essais de charges creuses ?: il n’y a pas d’entonnoir d’explosion, donc de souffle, à la surface du sol.(ré-empierré ?).D'aprés site de Villers-sur-Orval:"Juin 1942,: essai de nouvelles munitions du 88 à partir du Bochet de Montléon, prés de la ferme de Montléon,prés de la  frontiére, tirs sur la casemate de Sapogne, soit un smasch à 4600 mètres!.( par dessus le Chateau de Tassigny , et Sapogne sur Marche) .Mais...mais :il semblerait qu'il s'agisse là d'une méprise, entre le canon FLAK de 88 mm tube de 1918, avec le FLAK 40 ,de 12,8cm, produit à environ 450 exemplaires, affut vaguement similaire (même allure!), mais puissance nettement plus forte (128mm, quatre fois plus de charge de poudre, propulsive, que le 88 mm FLAK, ce qui peut expliquer les trous et les destructions dans le mur Nord de la casemate; quant aux témoins, les Allemands n'ont pas dû convier le voisinage aux essais ou expériences de tirs; le curieux ou le témoin errant aurait été tout de suite éliminé!

  Ou bien: 128 pak 44, L 55, même affut que le PAK 88, mais:poids 10 tonnes,obus de 26 kg,Vo:920 m/sec, portée: 24 km !!! Rheinmetaal-Borsig AG ou Krupp, affuts à trois essieux , dont certains sur affuts de 155 GPF prises de guerre, ou affuts russes, bricolés ( les Allemands étaient les as de la bricole, de l'astuce, de la récupération). Nombreux de ces tubes , nouveaux, ont descendu beaucoup de bombardiers U.S ou anglais, par rapport au FLAK 88mm, déjà redoutable, mais datant, par son tube et son projectile, de 1918, pour les avions de ...1918! ( tube et affut améliorés) ; mais la production des 128 mm n' était pas suffisante : 450 unités  environ de PAK44 L 55 ou autres types FLAK ( à titre indicatif: total des tubes divers pour la défense aérienne du Reich:du plus petit au plus gros : 27.000 tubes);

 C'est ce tube de 128 mm qui équipe le Jagdtiger, et qui peut contrebalancer les tubes de 122mm du char Joseph Staline II, canon de 122mm; il perce 117mm de cuirasse à 2000 mètres.

 Aparté  / quant au tube de 128 mm ,construit pour tirer les bombardiers alliès, , l' obus montant - à la verticale !-,jusqusqu' à 15000 mètres = 15 km , de haut ! " La puissance des obus augmente comme le cube de leur calibre" : çà n'est pas de moi , mais de Wikipédia, site " le Richelieu, cuirassé"; c.a.d que si le 88 mm perce 20 cm d'acier , à la normale , à X mètres, le 128 mm perce ....3 fois plus = 60 cm d' acier ; et , pour le béton : si le 88 mm perce UN mètre ,le 128mm perce trois mètres ,ce qui est arrivé à la façade côté ENI de Sapogne !!!...( calculs sôts : 88 au cube = 691000  , 128 au cube =( à la hache)2.100.000 ; 2100000 divisé par 691000 = 3 , trois fois plus : pas bon pour la fortif Maginot !)

- La façade « amie » , au Sud , comporte une multitude d’impacts des plus divers (dont des obus de 88mm) ; il semblerait que le docteur Goebbels y ait monté un de ses scénarios de Propaganda : tirs d’artillerie sur Sapogne, attaque des Allemands avec des balles réelles, sur des Sénégalais retranchés, et se défendant … avec des balles à blanc (dires de vers 1970-72) ;cela s’est déjà fait , fruit de la cervelle de Goebbels , agrégé de philosophie .( sur les 65000 soldats français tués lors du « mois maudit », il y a eu beaucoup  de Sénégalais exécutés  (par exemple,  le capitaine N’Choreré  , abattu vers Lyon, avec ses hommes, ou bien les 43 tirailleurs sénégalais massacrés à Surgy- Niévre,nord Clamecy,le 18 Juin, qui avaient barré la route RN 77 à Gross Deutschland;- bizarre, car la RN 77 va de Bouillon-Belgique-Sedan jusqu'à Nevers, et que c'est l 'I.R.G.D qui a forcé à Sedan!) ("race dégénérée...disaient-ils, et pourtant, avant 1914, les Allemands avaient des "tirailleurs kényans, et Angolais, et Camerounés, puisquils étaient implantés en Afrique; mais les Nazis n'aimaient qu'eux mêmes)

Cette casemate a eu  le triste privilège  d’être incendiée par son équipage au lieu d’être détruite-sabordée lors du retrait des armées françaises les12-13 Juin 1940 : en effet , lors de la destruction, l’incendie s’est propagée à l’intérieur, entrainant des émissions de flammes et de fumées, ce qui a alerté les Allemands, postés en dessous  et devant; donc : patrouille, qui,  voyant  casemate et secteur vides,  s’est infiltrée par les champs, dans la nuit, puis dans Montlibert, puis dans les blocs du P.A du Mamelon, abandonnés sur ordre de repli (nombreux bouchons de sécurité, à vis ,de grenades à manche), et sur les arrières du fort du Chénois, et à l’Ouest des entrées B7 . Ce qui a entrainé , lors du repli de la garnison du Chénois, au cours de la nuit du 12 au 12 Mai, pendant un orage, l’accrochage entre Français partant du fort , et Allemands postés dans les bois, dans les tranchées françaises des troupes d’intervalles !!; bilan : un tué français, certainement par des tirs amis (d’après des étuis tirés ;c’était la nuit :on s’affole ,on tiraille, alors que des tirs de loin, la nuit, à 150-200m ,sont toujours tirés trop haut, because le guidon de mire, invisible) ;.Repli des plus imbéciles, dixit les Allemands, qui n’ont rien compris à cet abandon de fort , qui aurait pu résister trois mois, ou jusqu’au 4-5 juillet 40, comme l’ont fait les autres forts de Longuyon au Rhin pour l’honneur ;mais on a des généraux qu’on peut ;c’est le reflet de la nation).(Et pourtant ,12 généraux sont morts au feu,dont quatre en arriére-garde,directement avec les hommes!).

 Au sud -est de la casemate et au nord de l'annexe militaire ( ex) occupée par un agriculteur , entrée Ouest de Montlibert, se trouvent des champs portant la dénomination " le Haut Chemin", terme toponymique trés caractéristique des termes romains ou gallo-romains; en effet , ces peuples, trés au contact de la nature, circulaient sur des voies " hautes" , en lignes de crêtes autant que posibble , pour des raisons diverses , en particulier :- c'est en haut , donc on voit loin , et on peut facilement apercevoir un assaillant ou un malfaisant , et - sur la ligne de crête ,on a moins de (mal)chance de patauger dans les flaques d'un chemin, puisque l'eau , par gravité, descend; ensuite, on voit trés loin , ce qui élève l'esprit ( pour certains).

 Dans " VOISIN, l'extraction du minerai de fer dans les Ardennes," page 10 , figure 5 : " carte de Vandol": une miniére s'étend des deux côtés du Haut Chemin , couvrant tout le sol des emprises de Sainte Marie et de Sapogne-casemates. ( de l'autre côté de la vallée de Vaux les Moines, crête au Sud de Signy- Montlibert : restes de mines de fer gallo-romaines). Vendol était un géomètre qui a fait" en 1845-47 des relevés des cantons ardennais , au 1/40;000 "," en y faisant figurer tout ce qu'il voyait"( L VOISIN). 

 

Casemate infréquentable, car trop dangereuse et privée. Ce qui était dangereux  vers 1972-75  n’a pas dû s’améliorer. Mais néanmoins très intéressante, et très digne d’intérêt, pour ce qu’elle contient. A ne voir que de dehors, et,  « admirez le panorama, c’est beau et reposant ». Photos-relevé:SARDA CM,VENET C  - bloc à mitrailleuse du Cugnet.

 Sur sa droite , vers le bloc B 3 du Chénois se trouvent deux petits blocs : le Terme ( gros arbre) et le Haut Chemin ; ils ont la particularité d' avoir encore les lignes-buttes anti-char " casse-pattes" , destinées à freiner la montée des chars ; sur la RN 43 , en allant vers Carignan , on voit encore ces " escaliers" dans des prés, pas tous, destinés à freiner les chars ennemis en descente vers la Chiers et la RN , afin de pouvoir les tirer au ralenti en descente , à l ' artillerie lourde ( s' ils descendent trop vite la pente , sur ces " escaliers", quand le char arrive en bas , l ' équipage est inopérant car assommé par les secousses ; voir " les pistes à chars et l ' état non reluisant de l ' équipage , s' il n' a pas  encore pris de coup de canon ! )

.  Bois  Ste Marie,et cloches jaunes;golf  Bloc25AC/talus;Case Sapogne au fond. Bloc25AC enfoui ds talus/,vers S MARIE 

          organ terrain Moiry/Sapogne/Chenois  1972:Boum 123mmFLAK/2,5M Béton!

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